La personne comme une fin

Cette note de révolte me fait sortir aujourd’hui de mon mutisme bloguesque.

Quand le monde va mal, il faut revenir à l’essentiel, c’est-à-dire à la Philosophie.

Et moi de tomber nez à nez, samedi dernier dans une jolie petite librairie à Rouen, sur une édition d’occasion des Fondements de la Métaphysique des Mœurs, d’Emmanuel Kant.

Il faut dire que je la cherchais un peu, cette œuvre là, précisément.

« Je dis: l’homme, et en général tout être raisonnable, existe comme fin en soi, et non pas simplement comme moyen dont telle ou telle volonté puisse user à son gré, dans toutes ses actions, aussi bien dans celle qui le concernent lui même que dans celles qui concernent d’autres êtres raisonnables, il doit toujours être considéré en même temps comme fin », écrit Kant.

Plus loin, le gars invective :

« Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen. »

Voilà l’essentiel.

Voilà ce sur quoi nous devons tous nous atteler.

Chercher, travailler, trouver comment décliner cet impératif catégorique au quotidien de nos vies.

Qu’elles soient personnelles, professionnelles, ou que ce soit une deuxième ou une troisième vie secrète à l’insu de tous.

Peu importe, remettez l’homme (ou la femme) au centre des préoccupations de vos actions.

Le jour où nous y arriverons, on pourra tirer la langue aux détracteurs de Kant qui le traite d’idéaliste irréaliste.

Kant peut se décliner au quotidien, je vous l’affirme.

Sinon, demain ne pourra être un monde meilleur.

Et ce serait bien dommage.

Mais comment faire ?

 « That is the question. »

Selon moi, pour arriver à changer le monde, il faut :

        Un zeste de courage

        Un soupçon de conviction

        Une bonne dose de respect d’autrui, de respect de la personne, ou tout simplement de l’écoute

A bon entendeur, salUUt !…

Be cool, be open.

UU

Epilogue #1: En fait, pour être vraiment cool, il faut faire comme Choupi. Mettez les mains dans les poches et souriez à la vie !

Les mains dans les poches

Epilogue #2: On adore Rouen et le logement au pied de la cathédrale était top, avec réveil aux cloches à 7h45 tous les week ends ;o). Nous emménageons dans une p’tite maison la semaine prochaine. Choupi va adorer avoir un jardin pour elle toute seule ! Elle est par ailleurs bilingue viêt-français. C’est très drôle à écouter… Sinon, Sweet Mary et moi travaillons tous les deux plus de 150 heures par semaine (des fois elle fait 70, et moi 80 ; des fois l’inverse) : no comment particulier puisqu’on l’a voulu, elle et moi.

Epilogue #3: Fréquence de publication de mes notes encore incertaine… Alors pour celles et ceux qui voudraient à tout hasard être (dés)abonnés à la Newsletter que j’envoie pour prévenir de mes publications de blogs, il suffit d’envoyer un émile à h u u a n @ y a h o o . c o m. Par contre, les 150 heures sus-cités + les travaux à suivre dans la future maison + le déménagement définitif + plein d’autres trucs time-consuming de la non-virtual life, ben tout ça explique ma désertion complète des blogs amis. Et en termes de charge de travail, je crois que ça ne fait que commencer pour douce Marie et moi.

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Pensée du vendredi #25: Changer de vie-lle, Road to RoUUen et Business trip #4: Gouttes de plUUie

Supergrass – St Petersburg – Album « Road to RoUUen »
[NdUU: Supergrass est un de nos groupes rock préférés. Un sens formidable de la mélodie. Une énergie intérieure surprenante, y compris dans les morceaux plus doux comme celui là. En plus, ils ont eu le bon goût de donner un titre à cet album qui s’annonçait déjà comme une prémonition – du moins pour nous. A écouter avec cette note, bien entendUU.]

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Cela fait toujours quelque chose de changer.

A se demander si la nature humaine s’accommode bien – ou mal – de la dynamique de la vie.

Certaines ou certains adorent changer.

Parmi ceux là, on en trouve qui le font en fuyant quelque chose. Peu importe quoi.

D’autres cherchent – parfois le temps perdu, parfois le Saint Graal .

Et parfois, ils trouvent.

Pas forcément ce à quoi ils s’attendaient.

Tel le Colonel Kurtz dans Apocalypse Now ou son ancêtre littéraire dans « In the heart of darkness » de Joseph Conrad.

On peut ainsi devenir fou lorsqu’on arrive finalement à destination de la vie.

Ou plutôt lorsqu’elle prend la forme d’une impasse.

Mais là, on parle – en ce qui nous concerne – de prendre le large.

Le large de Paris et sa banlieue.

Se rapprocher de l’air marin .

Pour s’immerger dans la province normande.

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Mon bilan ?

4 ans passés à Saïgon .

13 ans passés à Toulouse puis ses photogéniques côteaux [du moins, ils étaient photogéniques à l’époque où je traversais des champs de maïs qui me dépassaient de trois têtes en revenant de l’école ou du collège pour rejoindre la maison de mon enfance].

16 ans passés à Paris [Quartier Latin, Convention] puis sa banlieue « rock n’ roll » dans le 9-cube.

Demain, RoUUen.

Pour ma part, je ne sais pas forcément quoi penser de tout cela.

De tout ce changement à venir.

De tous ces bouleversements.

Pour douce Marie.

Pour Choupi.

Pour moi.

Tant qu’on y est, incluons notre nounou viêtnamienne que l’on a convaincue de nous suivre dans cette aventure provinciale.

La Trinité accompagnée de son ange gardien [devrais-je dire plutôt parler de gardien d’ange pour qualifier notre nounou, tellement Choupi est un petit ange adorable – « ah bou, le pôpa gâteau !… »].

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En même temps, on aurait pu tomber sur plus grand changement.

Je le concède volontiers.

Tout est question de profondeur de champ.

De profondeur de vue.

Voire d’angle de vue.

Tout est bien qui finit bien, somme toute.

Car après des mois et des mois d’interrogations, l’avenir [professionnel] s’est éclairci.

Pour douce Marie, s’entend.

La perspective roUUennaise [pour elle] donne le tournis.

Son poste est énoooorme, comme l’aurait titré L’Equipe s’il avait été mis au courant.

Et donc avec le plus grand natUUrel et comme me l’a écrit ma copine Marie-Dan’ en privé : «Qui prend femme, prend pays».

Et moi d’adopter par procuration et sans hésitation le bocage normand !

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En prévision, on nous répète déjà à l’envi qu’il va falloir s’équiper.

De bottes de pluie.

De parapluie.

Chaque chose en son temps.

Parce que si on en achète, faudra qu’elles soient sacrément sexy, les bottes de pluie, hein.

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Relancer la machine.

Et repartir du bon pied.

Pour de bon, cette fois.

Tiens, d’ailleurs, à 33 ans, à l’âge de Jésus Christ, c’est finalement le bon timing pour que le miracle pascal se produise en ce qui me concerne.

Car à l’arrivée, c’est un peu comme une renaissance qui va s’opérer.

Que les croyants catholiques pratiquants ne voient aucune offense dans mon allusion.

C’est un mot qui est venu après un autre.

Par association, pUUre et simple.

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Aller voir ailleurs si nous y sommes.

En somme, c’est cette question absurde auxquelles nous tentons tous de répondre un jour ou l’autre.

En tous les cas, je crois – au contraire – qu’il ne faut pas se méfier des mots.

Ils vous procurent un bien fou.

Et leur abondance pléthorique ne fera que rendre notre humanité assurément plus heureuse.

Au moins votre entourage – à défaut de la planète.

Si si. Réfléchissez y.

 

Sur ce, je vous salue bien bas et vous souhaite le plus bel été qui soit.

 

Pour notre part:

– P’tite fête pour nos 10 ans de mariage, au pied de la Grande Bleue

– Visites pour la location et/ou l’acquisition de logements sur RoUUen

– P’tit tour à Tunis pour un mariage qui s’annonce très beau

– Puis les belles plages grecques du Pélion, magnifique havre de paix 300 kms au nord d’Athènes

– Et un double déménagement en perspective, si notre logement définitif nécessite des travaux

 

Bref, de quoi me tenir éloigner des ordinateurs et [encore] débloguer : déconnexion des blogs depuis 3 semaines ainsi que pour les 8 semaines à venir. Et hop, on passe au régime sec.

 

 

Cela dit, je vous embrasse chères toutes et tous et vous dit à bientôt [à la rentrée] pour nos tribUUlations normandes…

 

 

Be cool, be open.

UU

 

Légende photo 1 : Cathédrale de RoUUen
Légende photo 2 : Sculpture en bronze et fontaine à RoUUen
Légende photo 3 : Hublot d’A320 – Gouttes de pluie de Manchester
Légende photo 4 : Gouttes de pluie et lumières de l’aéroport de Dublin
Légende photo 5 : Echangeur routier à Roissy – Charles de Gaulle.
Légende photo 6 : Façade à Belleville [Paris XXème]

## Mode blog passé sur off ##

Business trip #3: Valence, les yeux mi-clos

Errer à la tombée de la nuit.

Se fondre dans le silence urbain.

Les yeux mi-clos.

Le sort est jeté mais pourtant j’avance.

Saurons-nous jamais ce que nous cherchons ?

Nous creusons nous-mêmes un labyrinthe infini.

Souvent à la recherche de chimère ou – pire – d’espoir.

Vivre dans l’attente d’un éternel salut.

Vivre à la lueur de bien peu de choses.

Le monde ne serait-il pas plus lisible s’il était plat ?

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Le sol est pavé devant nous.

Ou plutôt devons nous le paver sans cesse.

Pour poser nos propres pas.

Et débroussailler notre propre chemin.

Pour aller vers un ailleurs peu connu.

Le sens se trouve souvent derrière les mots.

Il n’est pas évident.

Mais pourtant, l’ordre des choses s’impose.

Et inexorablement, le cours de la vie reprend.

Découvrir des extravagances.

Mais pour quoi faire ?

Jouir est insuffisant.

Il faut apprendre la frustration.

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Ainsi croît la pulsion.

De vie, s’entend.

Be cool, be open.

UU

Légende photos: Déplacement professionnel de 3 jours à Valencia (Espagne) et baptême de mon nouvel oeil numérique.

Auxerre : Capitale du… banc boUUrguignon

Quoi faire à Auxerre si l’heureux hasard fait que votre GPS vous y lâche par un (non moins heureux) dimanche de Mai ?

Vous pouvez aller vous cultiver un brin à l’abbaye Saint Germain où de fréquentes expositions temporaires s’y étalent.
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Flâner en amoureux et becquoter votre moitié [comme ces pigeons auxerrois].

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Vous pouvez aussi nager dans l’Yonne. Moins périlleux, vous pouvez tout aussi bien faire un tour en bateau.

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Des fois que vous aimez la nature, la Bourgogne verte est à deux pas.

Si proche qu’un simple coup d’oeil vous transporte dans sa pittoresque campagne.

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Vous pouvez pousser sans souci les lourdes portes qui cachent l’entrée des belles demeures de la ville et ainsi entrer impunément dans le charmant foyer de fort accueillants Auxerrois.

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Oui, vous pouvez faire tout cela !

Je peux en témoigner, la main sur le coeur.

Cependant…

Il y a toutefois autre chose qu’il faut absolument connaître, voir, expérimenter, le vivre quoi !…

Ben c’est … le banc bourguignon.

Quelque chose de vraiment formidable de par sa convivialité, sa spontanéité et son humour tellement communicatif [sic].

Ce geste est tellement naturel que même Choupi a été initié en moins de deux [une répétition à déjeuner, puis le « live » au milieu du public].

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Un lien vidéo pour mieux illustrer ça: You Tube .

Héhé ;o)

On s’ marre, et vraiment, ça fait du bien par les temps qui courent.

Be cool, be « banc bourguignon ».

UU

Pensée du vendredi #24: Quels mots bleus

Bashung – Les mots bleus

Je me suis posé une grave question hier.

En choisissant les photos de la prochaine chronique polynésienne.

Je suis tombé sur celle-ci.

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Et me suis demandé: Quel bleu préfères-je ?

Bleu du ciel…

Ou bien bleu de l’océan ?

Hein, que c’est une question es-sens-tielle !…

Voire vie-tale.

Mais vous ? Lequel préférez-vous ?

Pendant que vous cogitez, je m’en vais chanter un brin, avec Sweet Mary.

[…] Je lui dirai les mots bleus

Ceux qui rendent les gens heureux

Une histoire d’amour sans parole

N’a plus besoin du protocole

Et tous les longs discours futiles

Terniraient quelque peu le style

De nos retrouvailles

De nos retrouvailles

la la lala […]

Bon ouikende à toutes et à tous.

Be cool, be open.

UU

ps: Pour celles et ceux qui se demandent bien (sic) quel pouvait être la précédente pensée du vendredi. Et ben, c’est . Plus explicitement, elle s’intitulait: « Pensée du vendredi #23 : « Aller tirer un coup » ou de l’intérêt de partager une vision du monde et par la même pourquoi je ne vote pas Sarko »

Le mai, le si joli mois de mai

Le cerisier est un arbre merveilleux.

Chaque printemps, il est un poème à contempler.

La caresse du vent provoque une douce pluie de ses pétales.

Elles sont si délicates lorsqu’elles prennent leur envol.

A ses pieds se dresse alors un joli tapis tressé de vert tendre et de rose pâle.

Le mai, le si joli mois de mai.

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Viendra ensuite le temps de le savourer…

Be cool, be open.

UU

Légende photo: Tapis de fleurs de cerisiers, en ballade avec Choupi au parc départemental du Sausset, à Aulnay-sous-Bois (Seine Saint-Denis)

Pérégrination viêtnamienne #6: Croire ou ne pas croire

Je ne peux parler que pour moi.

Tellement on touche, là, à un sujet intime ou personnel.

Croire ou ne pas croire…

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Pour ma part, je crois qu’on devient plus croyant en vieillissant.

Peut-être existe-t-il un âge où on croit moins après avoir vu ce que la vie est capable de vous infliger.

Pour autant, au seuil de la mort, certains s’en réjouissent.

J’aimerais faire partie de ceux là.

Mais j’ai encore le temps d’y penser.

Hein que j’ai le temps !?…

dsc_110_1erjan08_blog_uu.1210024365.jpgBe cool, be open.

UU

Légende photos: Bouddha assis et Bouddha allongé, à la pagode bouddhique de Long Son, à Nha Trang.

Chronique polynésienne du 6 & 7 août 2007 – Moorea

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Dans les îles hautes, il est rare d’avoir des routes transverses qui permettent de les traverser de part en part en raison du relief accidenté hérité de l’activité encore récente [à l’échelle géologique, hein] des volcans qui les ont formées à l’orginie..

Au contraire, les routes qui les ceinturent sont généralement les seules voies réellement bien entretenues.

Ce qui n’empêche pas d’avoir des vues particulièrement spectaculaires au détour d’un virage sur ces mêmes routes, avec des échappées visuelles magnifiques vers l’intérieur des îles [pour une fois, vous échappez au bleu des lagons !].

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Le paysage intérieur de Moorea est ainsi particulièrement agréable.

Parfois de nature agricole.

Parfois sauvage.

On a ainsi l’impression d’être sur une autre planète, tellement on est peu habitués à des paysages aussi déchiquetés.

Le soir venant, les reliefs se déchirent encore plus sous les rayons du soleil rasant.

Crépuscule du bout du monde.

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Les marae présentent souvent des sites exceptionnels par leur majesté.

Grandeur du sacré oblige, ces lieux semblent véritablement habités par les esprits qui y sont honorés.

Mais ne peut pas y pénétrer qui veut.

Tapu, dit-on en polynésien.

D’où les Français ont tiré le mot « tabou » pour désigner ce qui est interdit.

dsc_2162_7aout07_moorea_tipaniers_nef.1209391102.jpgAyant pris comme base durant quelques jours la résidence des Tipaniers, nous nous levons tôt.

Comme les polynésiens.

Pour admirer la douce lumière du soleil levant sur une eau calme, à l’abri des vagues du Pacifique en deça de la barrière de corail de Moorea qui calme la houle.

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Choupi a une perception de plus en plus aigüe de la beauté du monde, de ses couleurs.

La nature là-bas y a été pour beaucoup dans son éveil et la perception de ce qui était à portée de ses petites mains.

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Le bonUUs du jour: UU sous l’eau… [au sens propre comme au sens figUUré ;o)]. En compagnie d’un baliste Picasso magnifiquement coloré.

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Be cool, be open.

UU

Chronique polynésienne du 5 août 2007 – Rangiroa et Papeete

Cette route est la seule voie « roulable » sur l’atoll de Rangiroa.

Elle fait quelques kilomètres seulement.

Mais les tahitien(ne)s qui échouent à l’épreuve du permis de conduire à Papeete [la circulation y est vaguement chaotique mais sans plus] peuvent tranquillement venir le passer sur cette ligne droite bitumée à Rangiroa.

Moyennant un petit billet d’avion tout de même.

Mais bon, la liberté que l’automobile a procuré à l’homme n’a pas de prix…

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Vous vous rappellez des bleus infinis de Fakarava ?

En fait, ce sont les mêmes à Rangiroa…

Cela dit, je suis désormais certain que le paradis est un délicat camaïeu bleuté.

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Pourquoi payer des sommes astronomiques [en cette période de crise de pouvoir d’achat] pour avoir des vues à tomber par terre dans des restaurants pluri-étoilés ?

Sur l’atoll de Rangiroa, en face du Raie Manta Club, la pizzeria Filippo vous propose une des plus belles vues du monde.

Assurément le meilleur rapport qualité [de la vue] – prix [de la pizza] dans le monde.

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Les atolls, c’étaient quand même chouettes.

Mais les îles hautes [i.e. les îles qui n’ont pas encore totalement subi le travail de l’érosion pour finir en atoll et qui ont encore en leur centre les beaux restes de la montagne volcanique originelle], c’est chouette aussi, vous verrez.

Alors, hop.

Un tour d’avion et nous nous retrouvons à Papeete.

Accueillis en bonne et due forme par Annie-Claude et son mari.

Pour le coup, celle-ci a offert à Choupi sa toute première composition florale pour p’tite tête dégarnie.

Moi, je dis: « Chapeau bas, Annie Vahiné !… » ;o)

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A la manière des italiens et de leur « passeggiata« , on entreprend en soirée de descendre de la montagne [c’est qu’Annie-Claude vit à flanc de montagne volcanique en fait… même que les livreurs de pizza arrivent à peine à monter tellement la pente est rude] et de se balader sur les quais de Papeete.

Bien nous a pris puisque nous avons eu droit à un très beau coucher de soleil flamboyant sur le port de Papeete.

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Quelques minutes plus tard, nous faisions connaissance avec le ferry qui allait nous emmener à Moorea le lendemain.

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Fini donc les Marquises.

Fini pour de bon les Tuamotu.

A nous l’archipel de la Société…

Au programme des notes et des photos qui vont suivrent: Moorea [magnifique], Huahine [superbe], Raiatea /Tahaa [fantastique], Maupiti [splendide] et enfin le tour de l’île de Tahiti pour finir en beauté.

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Be cool, be open.

UU

Crédit carte : Le Tahiti Traveler