Chronique polynésienne du 3 août 2007 – Rangiroa [bye bye l’Aranui]

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Bientôt la séparation.

D’avec l’équipage de l’Aranui , d’une gentillesse extraordinaire.

Aussi bien l’équipe Hôtellerie qui s’est merveilleusement bien occupée de Choupi, et qui plus est, lui a mitonné tous les jours de bonnes petites purées ou du riz blanc qu’elle dévorait littérallement [merci à Maeva et à Boris !].

Que les marins polynésiens [souvent marquisiens], d’un abord simple et arborant ce merveilleux sourire qui fait d’une croisière sur l’Aranui un voyage extraordinaire et mémorable.

Et dire que ce sont eux aussi qui se sont souvent levés à l’aube pour assurer le ballet quotidien des containers à quai, avant même que le réveil ne se mette à sonner dans notre cabine.

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Pour aujourd’hui, ils nous avaient bien dit d’être à l’heure.

Etre sur le pont au lever du soleil.

A l’entrée de la fameuse passe de Tiputa ouvrant l’atoll de Rangiroa, car les dauphins viennent souvent accueillir les bateaux – petits ou gros – qui y pénètrent.

Et ils furent là ! [Remarquez l’ombre grise à babord…]

Apercevoir, ne serait-ce que la silhouette de deux dauphins jouer avec la proue de l’Aranui fendant l’écume des vagues est un moment qui fait retomber instantanément en enfance.

Ce spectacle n’était qu’une simple mise en bouche du formidable spectacle de la faune aquatique polynésienne.

Mais c’est une toute autre histoire – à venir…

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Justement, cette pause à Rangiroa va permettre à douce Marie et moi de nous essayer à notre premier baptême de plongée.

Sensation extraordinaire que d’ouvrir la porte de l’océan et de découvrir ce que, enfant, on regardait déjà avec des yeux écarquillés pleins de merveilleux.

Débarquement de l’Aranui sur la terre ferme pour notre premier baptême de plongée.

Juste avant, un coup d’œil de surface aux bleus infinis des Tuamotu et à une des baleinières de l’Aranui.

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Nager dans un aquarium à ciel ouvert. Se prendre soi-même pour un de ces innombrables poissons multicolores.

Quel adulte résisterait à un tel enchantement ?

Des poissons par dizaines.

Par centaines.

De toutes les tailles.

De toutes les couleurs.

Bref, une fois revenus sur terre ferme, nous étions ravis, douce Marie et moi.

Et pensions déjà à la prochaine où nous pourrons renouveler l’expérience durant le reste de notre séjour polynésien.

[Légende photo : Poisson papillons, en jaune noir et blanc – très communs dans les lagons polynésiens. D’autres sont reconnaissables pour les experts : un baliste en haut à gauche, un poisson bagnard vers la droite… Des photos en gros plan seront publiées dans les chroniques ultérieures… Certaines seront assez impressionnantes. Patience, ça viendra…]

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Un dernier regard à l’Aranui qui mouille au large, et c’est déjà l’émotion qui nous saisit.

Parce que la quasi-totalité des autres passagers finissent la croisière vers Papeete [arrivée le lendemain], tandis que douce Marie et moi débarquons à cette escale de Rangiroa.

C’est l’heure de la séparation d’avec un certain nombre de passagers avec qui nous avons lié connaissance, échangé adresse emails, fait mille promesses de nous revoir.

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Surpris par les nombreuses mains qui se lèvent spontanément de la barge pour nous saluer au moment où ils retournent sur l’Aranui, je me saisis aussitôt de l’appareil photo pour garder trace du bon souvenir des discussions amicales, nombreuses, abordées avec les uns et les autres, que ce soit sur le pont de l’Aranui ou bien lors des randonnées sur terre ou encore à table à partager nos repas avec d’autres passagers (tables d’hôtes de 4 ou 8 personnes exclusivement dans la salle de restauration de l’Aranui, propices à l’échange).

D’ailleurs, un jour prochain, il se pourrait bien qu’on finisse une de ces conversations entamées sur l’Aranui… en Nouvelle-Zélande. ;o)

Après quelques longueurs [volontaires] pour nous séparer des autres passagers, nous tournons nos talons pour nous diriger vers notre hôte, une pension de famille qui était venue nous chercher [la pension Tuanake ].

Nous allions pouvoir profiter de l’expérience des atolls pour trois jours supplémentaires.

« Lucky us » !

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Maeva ! Bienvenue en Polynésie se dit toujours avec des fleurs de tiaré, et ça, franchement, au-delà du cliché que cela peut représenter, je vous garantis qu’on n’en boude nullement le plaisir [quasi quotidien].

La pureté de la fleur et son parfum suave vaincront assurément les plus grincheux.

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La page des Marquises était bel et bien tournée.

Avec une certaine mélancolie, je dois dire.

Car les Marquises, même avec le recul de plusieurs mois, resteront notre destination favorite de ce séjour.

Car une humanité profonde transpirait de l’ensemble du séjour.

Grâce certainement au choix de faire une croisière sur l’Aranui, mais aussi par l’accueil chaleureux des Marquisiens.

Cette ambiance, nous ne la retrouverons plus sur les îles de l’archipel de la Société, même si on allait avoir droit dans les jours qui suivirent à un véritable festival esthétique [et photographique] à Moorea, Huahine, Raiatea puis enfin Maupiti.

Douce Marie, à l’heure du coucher du soleil, se saisit de Choupi pour la porter sur ses épaules.

Elle regarde l’horizon, plein Ouest.

Le dos aux Marquises, les yeux désormais tournés vers la suite de notre périple polynésien.

Comme pour contenir une certaine tristesse…

Et moi, de prendre une de mes photos préférées de ce voyage.

Assurément la plus touchante, ne trouvez-vous pas ?

Be cool, be open.

UU

9 commentaires sur “Chronique polynésienne du 3 août 2007 – Rangiroa [bye bye l’Aranui]

  1. conclusion – le questionnaire est un piège parce que j’ai répondu envoutant, mais que cela aurait pu être tout autant la dernière possibilité s’il n’y avait pas avant « pas mal »
    donc avant même de lire, et après, bien sur, je vote « envoutant, austère, mais trop loin, trop cher »

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  2. On ne pouvait pas mieux clore les chroniques polynésiennes.
    Merci pour partager ces belles photos (toujours plus anti stress que parler d’aéroports, ce qui était prévu n’est pas ?)

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  3. Annie-Claude>> Merci ! Et tant mieux si je te donne un peu de nostalgie. Alors un 2ème Aranui ?

    Fab>> Ben écoute, y a que le lagon pour y remédier. Je vois que ça.

    Annick>> Avec plaisir… Mais en fait, ce n’était pas un rêve pour nous. Bienheureuseuement… ;o)

    Brig’>> Oui, mes questionnaires sont pas toujours très clairs. C’est pour ça que je n’en mets plus trop… ;o)

    Roméo>> Oui, en effet. On le revit, doucement, dans la longueur. Ce qu’il faut comme temps pour savourer ce merveilleux voyage.

    SiLuis>> Tiens, j’ai déjà ma prochaine photo d’aéroport. Elle te sera dédiée. ;o) Tu apprécieras, je suis sûr.

    Juliette>> C’est un peu le choc de la beauté en effet. Aux Marquises, elle était intérieure. Dans l’hospitalité des marquisiens. Par la suite, la beauté sera extérieure et photogénique. Vous allez voir…

    Fred>> SalUUt ! Tiens, tu me fais penser que j’ai un stock de photos de Rome de l’année dernière. Escapade avec Choupi et Sweetie le temps d’un week end. Merci pour ton lien, je viens d’y jeter un coup d’oeil. Me rappelle de beaux souvenirs…

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