Soyez indulgents, hein, pour mes rares notes cUUlturelles. ;o) Je n’ai ni la culture de Lunettes Rouges , ni la culture parisienne de Lana ou de la Parizienne , hein. ;o)
Saint Germain des Prés, c’est un peu proUUt proUUt quand même.
Pas désagréable non plus.
Au contraire.
On est vaguement « rive gaUUche’ quand même, avec douce Marie.
Même depuis notre délocalisation dans le 9-cube.
Bref.
De temps en temps donc, on essaye de se faufiler à travers les embouteillages parisiens pour banlieusards [tout ça pour dire, que les transports en commun, c’est bien quand on est intra-muros…].
Et là, c’était pour une expo déambulatoire intitulée Sweet’Art [à travers Saint Germain des Prés, jusqu’au 19 juin 2007].
Et effectivement, cette expo est en l’occurence très proUUt proUUt. ;o)
Imaginez vous en short baskets avec un marcel Ricard et un bob Perrier, sans oublier votre appareil photo numérique jetable [le touriste absolu, quoi].
Et que vous devez pénétrer dans ces p’tites boutiques pas chères que sont Artus Bertrand, Cartier, Dior, Swaroski, Kenzo etc. pour y mirer quelques unes des oeuvres de l’expo disséminées le long de ce parcours artistique.
Et ben, ça doit faire tache [vous savez, genre tache d’huile des frites de midi].
Alors, bon.
Au dernier moment, vous changez tout, et mettez votre accoutrement de super héros de la Rive GaUUche: pantalon fashion, chemise fashion, chaussures fashion . Bon y a que ma tête que j’ai pas pu rendre vraiment fashion [parce que moi, j’ai pas les lunettes Chanel de Fab , ni les lunettes Prada de la Bourrique ].
Petit indice pour ceux qui n’ont jamais loué un tel uniforme de super héros: Votre camouflage de bobo parisien est réussi quand le portier de Dior vous ouvre la porte alors que vous n’êtes encore qu’à 1 mètre 50 de son échoppe.
Bref.
Toutes ces considérations matérielles, on s’en fiche en fait pas mal vu que je dois vous parler d’art.
Contemporain.
Et ça, pour être contemporain, c’est très contemporain.
De chez contemporain comme dirait un d’jeuns d’aujourd’hui.
On y va ?
Et hop.
Dans la catégorie Décadence – Décalé – Critique de la société de consommation :
– Kitsch de la nouvelle société de consommation. M’a fait penser aux nouveaux riches chinois. P’têt parce que c’était chez Kenzo. A moins que ce soient les p’tits cochons [prêts à être laqués assurément].
– Guirlande de papiers bonbons. On consomme, on jette. C’est aussi ça la gourmandise. Au moins, avec ces guirlandes, on recycle et c’est joli. Enfin, un peu joli.
– Mon presque préféré: Un attentat au gâteau. Filmé. Un vrai gâteau comme on n’en voit plus qu’aux US. Plein de crème. Plein de couleurs vives. Et puis boum à la figure. C’est la métaphore de notre société qui va exploser à force de consommer. Mais personne n’ose encore le croire.
– Place Saint Germain des Prés: L’énormité de notre société qui produit et accumule sans cesse. Jusqu’à l’écroulement.
Dans la catégorie Fétichisme:
– Gourmandise et fétichisme. Des jambes parées de nourriture. On a le droit de dire « Miamm » ?…
– Mon préféré: L’orgie de fraises par les lapins chez Agnès B. Complètement décadent. Ces traces de rouge qui trahissent l’excès de gourmandise… C’est un peu comme la p’tite mimine attrapée dans le pot de confiote de quand vous z’étiez tout petit(e)s. Me gourres-je ?
Dans la catégorie Douceurs chocolatées:
– Rien à dire sauf que c’est plutôt beau. Enfin, graphiquement. Esthétiquement.
Dans la catégorie Bien barré:
– C’est l’histoire d’un Kinder Suprise qui est choqué d’assister à une cérémonie vaudou anti-Bush [la vidéo se trouve face à lui]. J’ai rien compris au message. Mais ça m’a fait marrer.
Dans le genre Total obscur
– Où j’ai rien compris à ces oeuvres. Malgré le dossier de presse.
Et puis y toutes les autres oeuvres non photographiées qui me sont un passées par dessus.
Ah si, y a le Collier de la Reine, déposé chez Christian Lacroix qui est sublime.
Allez le voir là . C’est fait uniquement à base de nouilles, de pâtes. Probablement du De Cecco .
Pas pu prendre la photo, j’étais à court de jus pour mon appareil photo.
Au final, allez y.
Y a des trucs vachement beaux / intéressants / marrants et quelques uns vaguement ennuyeux.
De l’art contemporain quoi.
Ah… j’oubliais.
Le slogan du jour.
Bon ouikende à toutes et à tous.
Be cool, be open.
UU