Pérégrination viêtnamienne #6: Croire ou ne pas croire

Je ne peux parler que pour moi.

Tellement on touche, là, à un sujet intime ou personnel.

Croire ou ne pas croire…

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Pour ma part, je crois qu’on devient plus croyant en vieillissant.

Peut-être existe-t-il un âge où on croit moins après avoir vu ce que la vie est capable de vous infliger.

Pour autant, au seuil de la mort, certains s’en réjouissent.

J’aimerais faire partie de ceux là.

Mais j’ai encore le temps d’y penser.

Hein que j’ai le temps !?…

dsc_110_1erjan08_blog_uu.1210024365.jpgBe cool, be open.

UU

Légende photos: Bouddha assis et Bouddha allongé, à la pagode bouddhique de Long Son, à Nha Trang.

13 commentaires sur “Pérégrination viêtnamienne #6: Croire ou ne pas croire

  1. Croire ou ne pas croire… vaste sujet.

    Je pense parfois que croire est comme une barrière pour avancer dans la vie… croire c’est penser qu’une force supérieure dirige tout.

    Le risque est de se laisser porter par cette destinée et de ne pas prendre en main son avenir.

    Il ne faut donc pas oublier que « aide toi et le ciel t’aidras »

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  2. Djamel>> Je pensais comme toi. Puis j’ai évolué. La religion n’enlève pas la responsabilité que nous avons à diriger notre destin. Le bouddhisme en ce sens montre clairement la voie. Alors que le futur est écrit, il peut aussi être changé…

    Nicole>> héhé ;o) Bien vUU !

    Oh ho Igneus>> Comment vas-tu, cher Igneus Yau de Poêle ? Tu dois avoir chaud pour allumer autant de blogs torrides [par leur mise en page, j’entends]. Me chuis enfin décidé de te laisser un mot chez toi. Poil au québécois.

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  3. Il y a que croire a longtemps correspondu à fuir le réel. Alors que croire devrait s’y inscrire. Ce qui permet de distinguer entre ce en quoi on aura raison de croire, et les illusions. La vie est un sport extrême, pourquoi en serait-il besoin d ‘autres ?

    Sinon, UU, on a beau parler de réchauffement climatique, il y a rareté de foyers. J’en allume où je passe. Et comme je ne fais que passer… As we all do, don’t we. Alors faut pas résister à l’envie de chatouiller les orteils, de tirer les oreilles et apprendre à marcher sur les cendres. Et, pour te tirer le poil d’une barbichette que t’as pas, allumer le barbe-cul en saison…

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  4. J’adore ! un sujet intime et personnel…
    Nous ne devons pas avoir la même définition d’intime !

    Passons.

    J’ai envie de rebondir sur ton message pour livrer à l’intimité de ce blog quelques réflexions de bistrot.

    1- La religion est un palliatif utile aux insuffisances éducatives.

    Pour une société vivable, il n’est pas inutile que chaque individu ait conscience d’être aussi une partie d’un tout, (la société) ou tout au moins qu’il agisse sans nuire à ce tout. L’éducation devrait pouvoir amener les femmes et les hommes à réaliser cela et à agir au quotidien en conséquence.

    Il est certainement plus facile de dire : il faut faire comme ci et comme ça, avec comme explication « Parce que ! » plutôt que de réellement éduquer.

    Le « Parce que ! » ayant ses limites, la religion peut aider les individus à respecter leur environnement (humain).

    2- Les insuffisances éducatives suscitent des dérives

    Il y a toujours eu des dirigeants de groupes (religieux ou autres) pour faire agir n’importe comment les sociétés trop peu éduquées. Les exemples ne manquent pas… au nom de toute sorte de croyance.

    3- Alors ? Elle finit comment cette conversation de bistrot ?

    Sans pleurnicher sur notre sort, la société française est aujourd’hui très individualiste. Que faire pour qu’elle demeure vivable ? Comment faire accepter aux gens d’avoir des comportements justes ? Un exemple à la c*n : l’automobiliste ne s’arrête pas pour laisser traverser le piéton. On fait comment ?
    On lui apprend qu’il n’est pas tout seul, qu’il faut protéger les faibles, que ça ne fait pas de mal d’être sympa. Bref, on l’éduque ?
    On le verbalise. Il se mettra (peut-être) à laisser traverser le piéton, non pas pour être agréable au piéton mais pour ne pas subir de désagrément. On joue sur l’individualisme.
    On lui explique que Dieu dans un moment de lyrisme a dit : le piéton, tu laisseras traverser. (ou un truc du genre). Et notre brave automobiliste croyant a l’impression que le policier est toujours là. Il s’arrête aux passages protégés.

    De quelle société voulons-nous ? Une société éduquée ? Ou bien, on trouve suffisant que les automobilistes s’arrêtent pour laisser les piétons traverser ?

    Patron, je vous dois combien, on m’attend. Il faut se préparer pour le dépôt de gerbe.

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  5. bonjour Monsieur
    J’ai aimé la lecture des théologiens, mais depuis mon adolescence j’ai cessé de croire, ou du moins de me sentir concernée par le fait de croire ou non
    et s’il m’en vient des tentations, ou ébauches de désir maintenant, il me semble qu’il serait indigne d’y céder.
    Les constructions intellectuelles des religions m’intéressent, les croyants moins

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  6. Je découvre ton blog si positif 😀
    Intime mais jamais vulgaire ni racoleur= extra

    Quand à la religion, j’avoue que la maturité aide à l’apprécier à sa juste valeur.

    Be Cool Be Safe

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  7. Joyeux cheveu blanc ! Comment, t’en as pas ?!? Joyeux chauve, alors ?!? Hein, pas de coco nu ? J’m’arrache les cheveux de la tête pour souligner ton nouvel-âge là… Bon ben, Joyeuse Choupi alors ! (ça évitera peut-être que mes deux premiers souhaits se réalisent trop vite…)

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  8. Igneus>> Croire n’est pas se bercer d’illusions, tu as raison. Le distinguo est de mise. Sinon on se prend vite un mur. Et là, on peut dire que la vie est bien un sport extrême.

    Jojo>> Intime peut s’entendre à double sens. Ce qui est en son for intérieur, comme ce qui ne peut se partager que dans une confiance réciproque. C’est surtout la première définition à laquelle je fais référence mais finalement, ça colle bien aussi dans la seconde.

    Sinon, je suis ravi de te revoir aussi bavard à ce bistrot. Je reste convaincu que l’éducation (avec la culture) est plus importante que tout le reste (on n’est pas de gauche pour rien, hein – sinon, c’est la nature qui fait la sélection naturelle et on arrête de croire au progrès social).

    Cela dit, ton exemple peut me paraître biaisé parce qu’il est *intimement* lié au réel et à la vie en société, qui se régit elle plutôt par l’éducation.

    Quand je parle de religion, je ferais plutôt allusion à des croyances qui n’ont pas un rapport aussi direct avec la vie en société comme ton exemple. Croire (par exemple) que le Père Noël existe, est-ce une fausse réalité qu’il faut rapidement dévoiler aux enfants ? Croire que certains événements dans sa propre vie ne sont pas le fruit du hasard, est-ce forcément faire fausse route dans la vie ? Et enfin (le sujet de ma note), croire que la mort n’est pas une fin, mais peut-être un début…

    Pour résumer, il y a un parti pris, par chacun, individuellement. Croire pour un croyant est une affirmation. Croire à l’existence soit d’un Dieu soit d’un principe religieux, pour le philosophe, est une hypothèse. Et fonction du sujet, on peut être dans l’un ou dans l’autre.

    Enfin, c’est ce que je *crois*…

    Brig’>> Bonjour madame Brig’. Nous avons aimé la promenade d’église en église, en Avignon… Merci !

    Tymilk>> Rooh ben, ça fait pliaisr. Merci ;o) Reviens quand tu veux. Pour ce qui est de la religion, je pense qu’on fait mieux le tri avec l’âge (de raison) quant à ce qu’on veut bien croire, et ce à quoi on n’adhère pas.

    Annie-Claude>> C’est gentil d’y avoir pensé ! Merci !

    Igneus>> Encore vouzissi !? Unfortunately, I do have white hair. C’est comme ça, c’est la vie. On vieillit de façon thermodynamiquement irréversible… Je me consUUme.

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