Introduction: Au sujet de François Morenas, (re)lire cette précédente note écrite le surlendemain de sa disparition.
Il y a des choses dans la vie que nous faisons [tous] [plus ou moins] inconsciemment.
Celles-ci ne sont pas pour autant dénuées de sens.
Le choix du parcours pour notre unique grande randonnée du séjour n’était donc pas vraiment le fruit du hasard.
Autant le dire simplement : je crois que nous cherchions François Morenas.
Son ombre.
Ses traces.
Ses pas.
Son visage.
Nous avons d’abord tourné autour du plateau de Saignon, avant de nous rendre à l’auberge de jeunesse de Regain qu’il a tenu pendant plus de 50 [?] ans, avec son épouse Claude [qui avait la main sur l’écriture des guides].
C’est de cette auberge qu’étaient organisés les balisages du Luberon et des Monts de Vaucluse.
Pendant plus de 50 ans.
Un truc de dingue.
Artisanal.
Bénévole.
L’œuvre d’une vie.
L’œuvre d’un homme.
C’est cela que j’ai pleuré le soir même de cette randonnée lorsque j’y ai repensé avec douce Marie.
Entre le fromage et le dessert.
Une page se tourne avec la disparition de François Morénas.
Une nouvelle s’ouvre.
Celle du blog de David L ., un ami de la vraie vie.
Celui là même qui nous a conseillé il y a près de 10 ans maintenant de suivre les sentiers de François Morénas.
Il nous avait alors prêté ses guides.
Et notre toute première randonnée démarrait alors de l’auberge de Regain, sur le plateau de Saignon.
Qui signa le début de notre attachement profond à cette terre et ses chemins de traverses.
Be cool, be open.
UU
Merci pour cette évocation.
C’est triste de revoir ces lieux à l’abandon. Ils ont beaucoup compté pour moi, qui ai passé quelques unes de mes plus belles vacances, faîtes de rencontres et de belles randonnées.
J’espère y faire un petit pélerinage cet été.
Et puis merci pour la pub pour mon blog (http://alasource.aliceblogs.fr/)!!!
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Je me souviens bien des ballades sensorielles!
Elles me faisaient voyager devant mon écran!
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ces lieux sont ils vraiment totalement à l’abandon ? Une vie différente, mais vie quand même, ça ne peut pas s’imaginer ?
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C’est quand même beau de mourir à 90 ans et de laisser des sentiers de randonnées sublimes derrière soi – sans parler de a poésie qui va avec. Tu donnes à nouveau envie d’y être. bises
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David>> Ben de rien. Merci surtout à vous de nous avoir fait découvrir cette belle région, sous un angle authentique.
Djamel>> Par lévitation virtuelle ? ;o)
Brig’>> oui tu as raison. Une autre vie est possible. Le nouveau propriétaire est en train de prendre possession des lieux. Des travaux en cours. Ce que je pleure n’est pas la perte de ce lieu, c’est plus son oeuvre de balisage de sentiers. Certainement repris en partie par le Parc Régional du Luberon mais certainement pas en totalité.
LaParizienne>> Re-bon anniv’ ;o) Tant mieux si ma note redonne envie d’y retourner. C’est aussi en continuant de marcher sus ses pas qu’on lui rendra le mieux hommage.
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