Printemps amer

L’amertume est une des quatre composantes fondamentales du goût.

On dit même que l’amertume [mais aussi l’acidité] est bénéfique pour les vins.

Parce qu’elle constitue la charpente qui leur permet de traverser les âges.

Et de « bien » veillir.

La vie a aussi son amertume.

Savoir vivre avec elle, c’est savoir « bien » vieillir.

Sûrement.

Au bord du chemin,

Le vent amer souffle fort.

Les oiseaux restent là.

Il est choquant de voir comme les vies basculent ainsi du jour au lendemain.

Se lever et ne plus savoir de quoi l’avenir sera fait.

Douce Marie, Choupi et moi allons bien.

Vraiment bien.

C’est juste que… enfin non rien.

Be cool, be open.

UU

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Légende photo: Poussins de l’exploitation agricole, dans le Gers. Les mains pleines de bonté de douce Marie et sa soeur.

24 commentaires sur “Printemps amer

  1. Bonjour à toi UU et à Douce marie ! Belle image. Et beau haïku mélancolique… Mais que serait le sucré sans l’amer ? le salé sans le fade ? etc… On en reparle samedi !
    Ps : j’ai eu des messages d’Olivier très grognon….et qui démissionne du gouvernement … Or ce n’est bpas possible !

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  2. « Il est choquant de voir comme les vies basculent ainsi du jour au lendemain.

    Se lever et ne plus savoir de quoi l’avenir sera fait. »

    C’est exactement ce que je ressens très violemment depuis hier… de quoi demain sera fait ?

    Le désarois de celui qui voit ses certitudes, ses plans, ses projets s’évanouir…

    Que dois-je faire? Quelle est la meilleure (la moins mauvaise) option?

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  3. A chaque lever, l’avenir est inconnu. Mais on n’y pense pas tout le temps, heureusement d’ailleurs.
    Amertume, douceur, acidité…la roue de la vie, tout simplement.
    plein de douceur a vous

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  4. La vie n’est pas un long fleuve tranquile, j’en ai fait l’amère expérience et à chaque fois je me dis que mes enfants vont bien, et maintenant mes petits enfants aussi … et c’est l’essentiel! A samedi …

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  5. Demain sera ce que nous en ferons,
    ou du moins ce que nous tenterons de toutes nos forces d’en faire.
    La vie va, et c’est bien.
    Toujours il en a été ainsi.
    Mais il est normal (courant, habituel, tout le monde est passé par là) d’être « post coïtum tristus », de retomber du ‘fix’ quand le projet est réalisé. Et plus encore avec les enfants.
    Mais ils sont là, bien là, et prendront toute leur place (ils la prennent déjà). Et c’est bien. C’est ça l’humanité : jamais le repos, le « paradis’, juste le réel humain.

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  6. Be like a bamboo (ou le roseau) that bends with the wind but comes back straight after the storm.
    Ideally, if you are enlighted, the state of being or not being should be the same, but unfortunately we are far from being free from our emotions so we have to weather it. That’s why we have family, friends to go on the journey with us to help us to cope with the sufferings.

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  7. L’amertume bien dosée, oui (orange amère, amande amère). S’il y en a trop : c’est désagréable. Je ne comprends pas très bien ton article sibyllin, mais je fais très volontiers un clin d’oeil à Douce Marie, et si tu dis que vous allez bien tous les trois, je suis contente.

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  8. La marée je l’ai dans le cœur
    Qui me remonte comme un signe
    Je meurs de ma petite sœur
    De mon enfant et de mon Cygne
    Un bateau ça dépend comment
    On l’arrime au port de justesse
    Il pleure de mon firmament
    Des années lumière et j’en laisse
    Je suis le fantôme jersey
    Celui qui vient les soirs de frime
    Te lancer la brume en baisers
    Et te ramasser dans ses rimes
    Comme le trémail de juillet
    Où gisait le loup solitaire
    Celui que je voyais briller
    Aux doigts du sable de la terre
    Rappelle-toi ce chien de mer
    Que nous libérions sur parole
    Et qui gueule dans le désert
    Des goémons de nécropole
    Je suis sûr que la vie est là
    Avec ses poumons de flanelle
    Quand il pleure de ces temps-là
    Le froid tout gris qui nous appelle
    O l’ange des plaisirs perdus
    O rumeurs d’une autre habitude
    Mes désirs dès lors ne sont plus
    Qu’un chagrin de ma solitude
    Je me souviens des soirs là-bas
    Et des sprints gagnés sur l’écume
    Cette bave des chevaux ras
    Au ras des rocs qui se consument
    O le diable des soirs conquis
    Avec ses pâleurs de rescousse
    Et le squale des paradis
    Dans le milieu mouillé de mousse
    Reviens fille verte des fjords
    Reviens Bartok des violonades…

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  9. Bonjour,
    Juste un coucou amical.
    C’est fou, les blogs. Si on croise quelqu’un qu’on ne connait pas dans la rue et que l’on remarque qu’il ne va pas très bien, on risque toujours de se trouver de bonnes raisons pour ne rien dire, ne rien faire, et l’indifférence s’installe.
    Je ne vous connais pas mais j’ai bien envie de vous envoyer une bonne tape amicale dans le dos, des « ça va aller », des « vous y arriverez », des « les choses changent et ce qui semble gris un jour est coloré le lendemain »….et avec les blogs, c’est possible !
    Amicalement
    Kiki

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  10. à toutes et à tous>> Merci de vos mots, vos traces, vos empoignades amicales.

    Si je n’ai pas écrit sur ce blog depuis 3 semaines, c’est que je bosse vraiment comme un dingue. D’ailleurs, c’est encore nocturne ce soir.

    Mais ce n’est pas le plus dur. Mais bref, je ne peux pas vous en parler. Et ne vous en parlerai pas.

    Par contre, si j’en trouve la force, je répondrai à vos commentaires.

    Pour l’instant, cette force, je me la garde pour douce Marie et Choupi. On me l’a fortement conseillé en ces temps plus que chahutés.

    Ne pas se disperser, rester concentrer. Tenir…

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  11. Tenir….

    Il y a une chanson dont je n’arrive pas à me remémorer toutes les paroles. Toutefois dans les moments pénibles de mon existence… Il me revient l’air et quelques phrases
    « Si tu peines si tu doutes, si tu peines sur la route , prends ma main dans ta main , tiens bon, tiens bon!
    Si le cri de ta souffrance ne peut briser le silence, prends ma main dans ta main, tiens bon, tiens bon … »

    Tenir! Les épreuves sont nombreuses, on en sort plus forts, dit-on… Elles sont en attendant à traverser et à assumer.
    Tenez bon, vous deux.
    Mes meilleurs sentiments pour vous trois

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  12. J’ajoute mon petit mot à ceux de vos amis parceque sans vous connaître, j’ai fini par me sentir concernée par ce qui vous arrive.
    Les petits canetons (ou peut être des poussins d’oies ? ), le printemps qui vient, Choupi … La vie est la plus forte.
    Je vous embrasse
    Nicole

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  13. UU, douce Marie Marie,

    C’est pas l’homme qui prend l’amer…

    inquiet je suis, et rassuré un peu (seulement), par vos mots! Je vous envoie un sirocco bien chaud, pour vous caresser le visage! Et une belle nuit étoilée, pour aller chercher plus loin!

    Avec vous,
    Yomka

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  14. Bonjour à tous
    Merci pour vos pensées

    On s’accroche
    Le grain risque de durer
    Sortez les bouées de sauvetage
    Révisez votre brasse coulée ou votre papillon
    Faites des exercices d’apnée et de respiration

    Malgré cela, le soleil brille, Choupi sourit et la vie continue, parfois sucrée, parfois amère, comme les carottes que notre puce découvre sans grande passion, mais de façon très attendrissante…

    J’ai beaucoup aimé le haiku optimiste (une fois n’est pas coutume) de UU

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  15. Un petit coucou retardataire et interloqué à vous trois. Je ne peux pas savoir ce qui vous arrive mais je vous envoie toutes mes pensées pleines de tendresse et d’encouragements pour cette vie à tracer devant soi. L’amer ne peut pas prendre le dessus sur l’appétit de vivre et d’aimer que vous avez tous les trois. Essayez d’aller à l’essentiel comme vous avez toujours fait depuis le début. Je vous embrasse avec un peu de sucre glace et vous dis à bientôt.

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  16. A ce jour, c’est de pire en pire. Mais c’est comme ça. La vie est complexe par nature…

    Enfin, y a des fois, c’est la vraie loi de Murphy. Et ça, c’est « vraiment injuste ». Dixit Caliméro.

    Merci encore à toutes et à tous. Douce Marie en a plus que besoin. Si vous saviez…

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