HocUUs PocUUs… Ou pourquoi mourir heureux

Des gens tout à fait bien intentionnés m’ont sermonné. Ou devrais-je dire invoqué ?

Abracadabra…

Ainsi donc me voici, par le miracle de la magie incantatoire des blogs.

Non pas de retour, mais de passage.

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HocUUs pocUUs…

Quelle idée d’utiliser cette formule magique ! Ceci est mon corps… [lire ici ]

Car le retour dans le réel, dans la vraie vie, amène une re-prise de conscience de ce corps.

C’est dingue, n’est-ce pas, le jour où l’on réalise que nous sommes ce tout.

Cette dualité [entre corps et conscience] qui nous fait homme [ou femme].

Par rapport à la bestialité de l’animal.

(…)

Un jour, quand j’ai voulu aller mieux, je m’étais mis à courir.

J’ai couru différemment de quand j’étais plus jeune.

Différemment de quand je faisais du sport pour devenir homme.

A l’époque, je courais pour attraper quelque chose.

Comme le pompom dans les manèges [NdUU: mon premier tour de manège date de… 2006].

Pour découvrir un nouveau monde.

Puis, j’ai arrêté.

Mis un couvercle sur ce que je ne voulais pas voir.

Et un jour, tout cela a explosé.

Je m’étais alors remis à courir.

Pour fuir.

Fuir le vacarme de cette implosion.

Fuir et m’éloigner des gouffres.

Un jour, j’ai plus ou moins ouvert un oeil.

Et compris que je courais dans un épais brouillard.

Plus sereinement, j’ai alors marché.

Pour finir par frôler un mur, une muraille devrais-je dire tellement cela me semblait infranchissable.

(…)

J’ai mis quelques années à trouver le moyen de traverser cette barrière mentale qui s’étalait en moi à l’infini.

Pour comprendre que ma conscience était elle seule réellement capable de trouver une ouverture.

La porte s’est alors matéralisée parce que j’ai enfin voulu qu’elle apparaisse.

Mais franchir le pas fut une autre affaire.

Cet acte est la fondation du bonheur.

C’est un pas à franchir intérieurement.

Et personne d’autres que soi ne peut le décider.

C’est peut-être pour ça que tellement peu de personnes savent réellement profiter du bonheur qui est à leur porte.

(…)

Aujourd’hui, je me suis remis à courir.

Mais c’est plutôt pour… maigrir.

Fichue société de l’image, de l’apparence et de la consommation.

De toute façon, peu importe finalement.

Nous ne sommes que poussières.

Le plus important, c’est, me semble-t-il, de mourir heureux.

Là est la clé d’une civilisation qui aura réussi à échapper à son déclin soi-disant inéluctable.

Bien à vous…

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Be cool, be open.

UU

ps: Pour cause de dé-blog-alisation , je ne pourrai pas vraisemblablement prendre le temps de répondre aux éventuels commentaires. Que cela ne vous empêche pas de vous saisir de cet espace… Et encore merci pour la sympathie dont vous avez fait part sur la précédente note. Elle m’a fait chaud au coeur. Vraiment.
Légende photo: Brunch du dimanche matin, désormais servi traditionnellement dans le lit.

20 commentaires sur “HocUUs PocUUs… Ou pourquoi mourir heureux

  1. tu commences en bon petit dualiste qui se respecte pour finir par te vautrer dans le matérialisme!
    Faudra faire un choix un jour!
    Alors on annule le 27 si tu es au régime?
    hein?
    arf! arf! je me marre…
    bon, je savais que tu ne pourrais pas t’empêcher de bloguer…
    chuis trop forte.
    bisous bisous à tous les trois…

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  2. Moi j’aime pas prendre le petit déjeuner au lit, ca met des miettes partout et après ce gratte quand tu dors… c’est nul!

    Pour maigrir tu peux aussi essayer la natation! En plus tu prends choupi avec toi, elle s’éclatera dans le petit bassin (Eva adore).

    Biz à SüßMarie

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  3. mais c’est impossible
    t’es vachement mince Uu et Marie la douce aussi
    je suis sidérée
    de vous voire faire un régime qui ne sert à rien
    c’est un cri non faim

    l’important c’est d’être heuuUreUUux
    mais moi je ne suis pas tranquille avec ton commentaire

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  4. ;o)

    chère Aurélie [le dernier commentaire ci-dessus]>> Non non, je ne fais pas vraiment un régime !
    Juste une vie plus saine, plus équilibrée [plus de taf par la force des choses, mais aussi plus de sport pour moi et moins de blog, pour faire court ;o)].

    Douce Marie, t’as raison: elle n’en a pas besoin, elle. De mon côté, j’ai toujours pas récupéré de ma couvade qui m’a donné ces kilos en trop et qui me fait une belle bouée un peu trop naturelle… ;o)

    Bizz et ne sois pas inquiète…

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  5. Où signe-t-on pour se faire retirer des pouvoirs?? Ça fait peur, la clairvoyance, j’en veux pas!!

    Mais des notes de UU, si!

    C’est bizarre, le Adblock de Firefox traite ton mp3 comme de la pub, sur ton blog, alors je dois l’écouter depuis mon agrégateur!

    Et par mes dons de clairvoyance, j’ai détecté que ton Abracadabra était une « èspéciale dédicace » pour Hrundi…

    Quel talent! Le petitdej’, j’veux dire! Mais, faut pas s’asseoir dessus (son talent) car, c’est bien connu, ça fait engraisser…

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  6. Te re-voilà !!! j’allais dire « déjà », mais cela aurait été mal interprêté…

    Quel p’tidej ! quel appétit ! de vie et d' »heureusitude » je suppose… ;o)
    Le p’tidèj au lit, j’aime pas trop… au cas où les miettes feraient du bruit, sait-on jamais ;o) mais non, c’était une boutade…..
    [t’as remarqué, j’suis l’actualité : tu dis un truc, le lendemain tu dis que c’était une boutade, et t’es en n°1 dans les infos…] (ici, on a ça aussi en permanence, enfin un peu moins depuis un peu plus d’un mois.. suivra qui pourra… hihihi)

    T’as raison, cours, ici t’as intérêt à être en forme…
    Au fait, mon programme de juillet s’affine, héhé, p’tet qu’on se voit à Paris avant que vous n’arriviez ici (et en plus faut que j’te refile les clés, non ?)
    Bises à tous les 3. Bonne fin de semaine, et bon p’tidej dominical.

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  7. cher UU – plaisir de te relire – et un léger désaccord : nous ne sommes pas deux : corps et esprit – ils interagissent et même brusquement – j’ai longtemps été un esprit plus ou moins en bon état dans un corps outil et puis quand celui-ci a demandé des soins il a entraîné l’esprit avec lui – et sur son état maintenant celui de l’esprit a une influence certaine

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  8. Petite incursion bienvenue de ta part;-) Tu sembles avoir trouvé la clé de ton nouveau bonheur. Il faut savoir que lorsqu’on court, se développe dans le cerveau quelque chose qui fait qu’on devient accro. Choisis bien tes endroits pour faire cette promenade de santé physique et mentale. Tu vas certainement découvrir de nouvelles potentialités en toi;-) Bonne route. Je t’embrasse.

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  9. Dis, content de te relire et surtout si ça marche l’opération « seduction en Polinésie » pour perdre des kg tu me donneras la recette !

    Dis donc, tu devais pas descendre dans le grand sud début 2007 ? On mange sain chez les Guess souviens toi, on respectera ton régime !!!

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  10. Little Bro,

    I didn’t know you were flying high when you ran. I ran around your place last time but I didn’t feel anything except pains everywhere (knees, sore legs etc …). Anyway no pains no gains. I always said you are getting softy and enjoy life way too much (I love your writing about the dishes you tried). At least you gain weight eating good foods (my gosh, when was last time I had a breakfast like yours), whereas here …..
    See you soon and I will bring my running shoes.

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  11. « Que philosopher, c’est apprendre à mourir », Montaigne, 1, 20.
    L’abbé Pierre est sans doute mort heureux. En colère, comme toujours, mais heureux.

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  12. Bon, je vous réponds à tous bien tard…

    Merci de vos traces blogUUesques. Elles me touchent toujours autant, m’intéressent toujours autant et me questionnent toujours autant.

    Pour répondre au hasard de quelques questions et faire quelques commentaires improvisés:

    – Le sport, c’est autant pour avoir la forme physique que morale.

    – Ben oui, un p’tit passage à vide… ben oui, c’est l’hiver. Et moi, j’aime pas l’hiver.

    – Je crois que vous êtes plusieurs à l’avoir ressenti. Ce que je vous ai narré au milieu de cette note est réellement une réflexion fondatrice de ce que je suis aujourd’hui : un gamin dans la tête [pour ce qui est de continuer à se marrer] qui a compris qu’il fallait aussi un jour grandir pour de bon [pour ce qui est de se prendre la vraie vie dans la tronche et de continuer à faire face – voir ma note suivante qui fait ce rappel]

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