[Voir toute la série sur le Viêtnam en cliquant ici]
[Légende photos : Dans les rues de Saigon, Viêtnam du Sud]
Une femme à pieds,
Dans un élégant équilibre,
Tourne le dos
A la modernité.Ville sauvage,
à l’étrange pouvoir d’attraction,
Elle gronde tout le long
de ses rues vrombissantes.
Sa respiration, telle une rafale
d’infernales pulsations,
Marque à jamais de son sceau
les enfants qui y sont nés.Elle, c’est Saigon la blanche,
envoûtante
"Perle de l’Extrême-Orient".Tatoué depuis ma naissance…
Je *sais* que je viens de là bas.
En complément :
Voir la belle note de dom, sur les motocyclettes à Saigon.
Be cool, be open.
UU
Comme c’est beaUU Uu,
Tes photos
Comme tes paroles
Comme toujoUUrs
Thanks for sharing…
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SAIGON
Saison des pluies sur Saigon
Deux faux anglais – trois vieux colons
Le ciel est lourd sur Ho Chi Minh City
La Seine court sous les ponts de Paris
Un bateau blanc – la jungle verte
Voix chuchotées – bruits des insectes
Palmiers géants noirs sous la lune d’ici
Mais qu’est-ce que je fous à Ho Chi Minh City
Qu’est-ce que fais – qu’est-ce que j’écris
Le monde entier est mon abris
Je perds ma vie à retrouver des hommes
Ceux qu’on oublie – qu’on abandonne
Ceux qu’on oublie – qu’on abandonne
Celles qu’on oublie – qu’on abandonne
Celles qu’on devine et qui ne donnent
Qu’un goût amer déjà vécu ailleurs
Qu’une maladie déjà connue, d’ailleurs
Va dans la rue multicolore
Vivre perdu – vivre dehors
Et dans les yeux de la femme impossible
Qu’est-ce que tu veux
Le couteau ou la cible
Qu’est-ce que tu veux
Mais qu’est-ce que tu vis
Qu’est-ce que tu fous à Ho Chi Minh City
Je perds ma vie à retrouver des hommes
Ceux qu’on oublie – qu’on abandonne
Et dans vingt ans je ne serais plus personne
Si toi aussi tu m’abandonnes
Bernard Lavilliers
Je peux pas dire mieux, alors je chante…
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Un homme et d’une femme qui à première vue semblent amoureux, mais qui ne se regardent pas.
Des rizières traditionnelles prises dans l’étau de la modernité urbaine.
L’agitation effrénée de la ville aujourd’hui opposée au paisible paysage de campagne d’hier…
Le Vietnam serait-il une terre de contraste?
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j’aime ton titre – et dans les souvenirs des gens ayant vécu plus ou moins longtemps à Saïgon ou Hanoï ou du beau texte de la belgeo-vietnamienne cet été, le bruit de la rue est tellement présent que j’ai l’impression de l’avoir entendu
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Beau et émouvant
J’aime la photo et le texte qui l’accompagne…
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J’aime beaucoup cette série de photos sur le Vietnam que tu accompagnes de beaux poèmes de ton cru toujours très émouvants. Cette série de photos a la même tonalité. Des vert bleus, du blanc, de l’eau, quelque chose d’épuré qui rappelle un voyage vers le passé. Continue; ça me plait. Bises du mercredi.
Naissance au Vietnam
Retour vers les origines
Deuxième naissance
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sjgc>> Merci surtout de ta fidélité de lectrice… Ce blog a un sens tant qu’il y aura *un* lecteur. A zéro, il s’arrêterait de lui même. Car il n’y aurait plus le plaisir du partage.
dear Mariedan’>> Toujours un air entraînant dans la tête, n’est ce pas ? En tout cas, Saigon a toujours inspiré bcp de monde. C’est au début de la colonisation française, je crois, qu’est apparu ce terme de « Perle d’Extrême Orient » pour la désigner. Depuis il y a moins de fumeries d’opium mais une ambiance particulière y règne.
Brigetoun>> Loin de la photogénie de Hanoï, Saigon ne vaut le détour que pour s’y immerger et vivre à son rythme effréné. Le bruit est une véritable respiration urbaine. On l’entend en effet dans les photos, correspondance remarquable que je ne fais que saisir.
Le titre s’est imposé de lui même en raison de la sensation que j’ai ressentie juste quelques heures après l’arrivée à Saigon. Aucune autre ville ne m’a fait cet effet au Viêtnam par la suite.
douce Marie>> Thanks darling. ;o) I know you *mean* it…
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chère Ossiane>> Ouh la la… tu me connais de mieux en mieux et arrive à ressentir les choses non-écrites que j’insère entre mes lignes… ;o)
La référence à la deuxième naissance est prémonitoire d’une note prévue par la suite ! Patience… ;o)
Je me suis étonné hier soir de cette tonalité constante également. Marie non: elle avait le souvenir clair qu’on avait toujours ce temps, ces couleurs, cette lumière tout au long de notre voyage. Une forme de voile qui se lève au fur et à mesure que l’on avançait pour découvrir ce Viêtnam que j’ai quitté à l’âge de 4 ans.
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jmesuiléssépoucélacravat’>> Désolé, je t’avais oublié. ;o)
Entschuldigung !
Oui, c’est une terre de contrastes. C’est très frappant comme du Nord au Sud, on ressent que ce sont deux pays très différents tout en étant une même nation. Très difficile à expliquer via un blog. Rien à faire, il faut y aller pour toucher du doigt cette notion…
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Je ne sais pas si je te connais mieux maus laisses passer beacoup de choses dans ces trois lignes. Poursuis ta quête.
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Impardonnable, trois coquilles dans ma phrase; je recommence;-)
Je ne sais pas si je te connais mieux mais tu laisses passer beaucoup de choses dans ces trois lignes. Poursuis cette quête qui semble bien t’accrocher.
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TUU sais ? j’ai de plUUs en plUUs d’y aller voir.
Bientôt ???? ;o)
Oui, beaucoup d’âme dans ta série de photos.
J’espère bien que tu vas continuer !!!
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Quelle coïncidence. Comme quoi, je ne suis pas le seul à ressentir cette respiration de Saigon. Le journaliste du Figaro qui a écrit l’article ci-dessous utilise plus ou moins la même image.
Très bon article sur le Saigon d’aujourd’hui. Dans un numéro du Figaro de cet été.
Lien ici.
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