[Pixies : Monkey Gone to Heaven]
Contrairement aux apparences, le concours permanent des MAC ne s’est pas arrêté. C’est plutôt moi qui suis à la bourre. Bon là, ce sont les derniers qui étaient restés dans le tuyau…
Après ceux-là, le vide, le néant. Alors n’attendez plus, envoyez vos MAC [huuan@yahoo.com]. Le principe reste éternellement le même : prendre vos pieds ou ceux d’autres ayant-droits, me les envoyer et à moi de voir ce qu’ils m’inspirent par le biais des textes que je leur colle lors leur publication.
Après ceux-là, le vide, le néant, disai-je donc. C’est pourquoi j’ai pris pour ceux de mon copain Lof, le thème de la Genèse biblique. Personellement, je trouve ça très *classe* de faire coincider [par le plus grand des hasards !] le calendrier liturgique et celui des MAC [que tout oppose a priori ;o)].
Zou, c’est parti ! En avant, l’histoire de Lof… l’holothurie qui créa le monde, rien que ça. Un monde un peu Rock n’ Roll !… ;o)
[La référence à cet animal étrange est inspiré par un blog connUU ;o)]
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Au commencement, Dieu créa Lof, l’holothurie [de facto] la plus vieille du monde, puis les cieux et la terre.
Sur ma carte de visite [NdUU: Je-Me-Moi-Mon, c’est Lof, hein !] , on peut aussi lire Créateur du monde – excusez l’usurpation du rôle paternel. J’ai fini par tuer mon père [sur conseil du psy de service]. A cette époque [celle de la création du monde], je créais à tout bout de champ, je forniquais avec moi même [une période bien triste de l’histoire du monde où je me sentais bien esseulé au milieu de mes plaisirs alors solitaires].
Mais le hasard faisant bien les choses, j’ai fini par créer l’eau en associant des molécules pas chères et les ai mis dans une source [en Auvergne forcément] soi-disant éternellement intarissable.
Puis ensuite vint le tour du sable. Ce fut une double idée géniale car étant de nature plutôt gourmande, je me mis à manger toute la silice qui pouvait me tomber sous ce qui me faisait office de main. Et aussi car ce sable me servirait plus tard à faire mes services en cristal de Baccarat lorsque viendraient l’avarice et la luxure avec le concept [très] drôle de péchés capitaux.
Bref, ma première journée consacrée à la création du Monde fut simplement géniale [oui, merci pour les applaudissements, mais le pire est à venir].
Lof [enfin moi] dit au deuxième jour : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
Manque de bol, j’ai mal fichu le concept. Créé un peu trop vite sûrement. Le problème des théories ondulatoires comme celle de la lumière, c’est que ça crée aussi de l’ombre. Du noir quoi.
Non, vraiment, je n’étais pas content de moi.
Mais finalement, avec le temps [lorsque les hommes – cf. infra – inventèrent au bout de quelques millions d’années le concept délirant de congés payés, ben cette ombre s’est avérée sacrément utile, notamment pour glander sous les palmiers. Et dire que je les ai créés à mon image… Mais j’anticipe trop là…], ma bourde devint une aubaine pour des millions de vacanciers.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le deuxième jour.
Au troisième jour, vint le ciel, la soleil, la lune et les étoiles. Des trucs vachement utiles plus tard pour les humains. Ils ont ainsi appris à s’orienter en fonction de ces machins que j’ai suspendus un peu au pif au début.
Beaucoup plus tard, quand j’ai vu que les premiers Chinois commençaient à tout repérer, tout calculer des positions de ces poussières d’étoiles dont j’avais saupoudré la Voie Lactée, j’ai eu l’idée [assez drôle au demeurant] de les faire se bouger en un mouvement perpétuel relativement bordélique. Vous auriez vu la tête de ces premiers Chinois quand ils ont vu les premières étoiles bouger la première nuit… Je me suis marré pendant des siècles et des siècles. Encore aujourd’hui… Bref.
Oui, je sais. Je suis l’holothurie la plus drôle que ce Monde n’ait jamais portée.
Par exemple, c’est marrant comme un ciel bas et lourd a pu inspirer la civilisation humaine. Ils en ont même fait de la poésie. En fait, ce n’est pas vraiment marrant. Car j’étais circonspect qu’ils [les humains] fassent carrément de la météo un rite sacré d’asservissement collectif : pas un pan de leur civilisation n’échappe à la présentation météo après leur Jité de 20 heures. Des pays entiers tombent même en dépression parce que leurs longs week-ends de Mai sont sous le signe de la pluie et du mauvais temps couvert. Mais j’anticipe vraiment là, parce que j’avais pas encore inventé la téloche à ce moment là.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
Au quatrième jour, vinrent les plantes. Toutes les plantes. Les plantes de pieds aussi par exemple. Très utiles pour moi et mettre enfin pied sur terre ferme.
A compter de ce jour là, l’holothurie originelle que je suis pris possession de la terre ferme. Et devint tout simplement maître du monde [un maître du monde amphibien, vous imaginez le délire ?! ;o)]. En plus de l’avoir créé ce monde, quatre jours auparavant.
Mais le mieux, c’est quand même les vraies plantes. Celles qui servent pour l’homéopathie et les soupes de légumes [hmmmm, les bonnes soupes de légumes…].
Notez l’énorme erreur d’anachronisme faite dans la traduction officielle de la Bible [Génèse 1]. En effet, la verdure vient avant le soleil, ce qui ne se peut, puisqu’elles ne peuvent exister sans synthèse de chlorophylle.
Y a des jours [comme en ce quatrième jour de création du monde] où j’ai raté ma vocation de théologue révolutionnaire.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
Lof dit alors : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel.
Les animaux troquent alors leurs cellules unicellulaires pour se revêtir de sabots et autres chaussures en cuir d’autres animaux. C’est cruel, mais c’est comme ça que des Manolo Blahnik et autres Patrick Cox ont pu apparaître [enfin – comment vivre sans ?!] sur terre.
Lof créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Lof vit que cela était bon. Surtout quand c’est rôti au feu de bois. Vous voyez le tableau ?
Il en profita pour inventer en même temps que les animaux, les recettes ainsi que les modes de cuisson : braisé, étouffé, à la vapeur, sauté, grillé, poêlé ou tout simplement en steak tartare.
Ainsi, il y eut un soir [qu’on appelera désormais « dîner » ou encore « plateau-télé »], et il y eut un matin [ultérieurement devenu « petit-déjeuner » ou encore « rendez-vous de l’ami Ricoré »]: ce fut le cinquième jour.
Lof décida de ne pas créer l’homme à son image. Sa forme d’holothurie n’était pas adaptée à la terre ferme [NdUU : si vous avez cliqué sur le lien en début de note, vous verrez, c’est pas très sexy une holothurie]. Il le créa à l’image de Ken, beaucoup mieux sous tous rapports.
Il créa aussi la femme qu’il nomma Barbie.
Lof les bénit, et Lof leur dit: Soyez féconds, multipliez vous, remplissez la terre.
Ce qu’ils firent de ce pas [oui, l’histoire biblique – l’officielle – raconte qu’ils ne se firent pas *prier*].
Pendant des siècles et des siècles, cette invective à copuler et se reproduire va hanter les inconscients des descendants de Ken et de Barbie.
Encore aujourd’hui, c’est ce qui fait qu’un couple passe de deux à trois [NdUU : cliquer ici pour le lien d’explication sur l’exogenèse du chiffre Trois].
Ainsi, il y eut un soir [qu’on appellera désormais « câlin du soir »], et il y eut un matin [qui deviendra … le « câlin du matin » – c’est bien, je vois que tout le monde suit]: ce fut le sixième jour.
Lof vit tout ce qu’il avait fait et trouva que cela était très bon.
Le septième jour est un jour de repos. Ou presque.
Les Modernes lui trouveront beaucoup plus tard des noms plus poétiques. Ils l’appelleront tout simplement « câlin du dimanche » ou encore « l’art de la sieste crapuleuse » [voir ce dernier MAC délicatement annonciateur de la chose…].
Allez, hop : "Repos !". C’est obligatoire le septième jour. "Rompez les rangs !".
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En ce jour de l’Ascension, je vous souhaite un bon repos [crapUUleux ou non] à toutes et à tous. ;o) Et un très beau long ouikende plUUvieux. ;o)
Be cool, be open.
UU
o merci à toi d’avoir créé tout ça (mais pas les braisés etc.. là ce n’est pas toi – et je ne sais pas si je te pardonne les chaussures). Tu aurai pu faire un effort pour la lumière dans ma cour il y a un laurier qui ne s’en sort pas pour finir de créer ses fleurs
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Mon dieu !
Quelle aventure déjantée !
Quelle imagination, quand même !
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J’espère au moins que notre dîner aura été sympa.
Merci, huu, de virer ce commentaire si jamais ça n’avait pas été le cas.
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Dieu>> héhé ;o) ben comme notre dîner était sympa [comme toujours], ben je te laisse traîner sur mon blog. ;o)
[NdUU: Dieu = Lof en l’occurence]
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C’est un reste du jambon persillé sur la 1ère photo ? ;oD
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Je vais te faire peter un Crocs-MAC, ca rentre dans ma tentative de fashion-propaganda. D’ailleurs les crocs devraient etre de la partie a Bazocheland-Resort Inc
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moi je passais simplement par là pour avoir la pensée du vendredi et pfffuuiiiitttt, môôôôôsssieur fait le pont, mmmôôôôsssssieur chôme! grrr…
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C’est vrai qu’il semble bien qu’il n’y aie que la bourrique et moi qui avons un vrai « sense of duty ». Nous travaillons, NOUS!(bon ok, si j’avais eu le choix…)
Merci quand meme pour cette non-pensee du Vendredi, moi et ma dignité outragée nous retirons pour feter le week-end.
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OK, UU chôme, mais il vous a quand même laissé de la lecture avec ce MAC !
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Certe… mais bon! C’est po une raison!
😉
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