Où les nourritures terrestres deviennent nourritures de l’esprit…

[J-1 avant impact avec la Bourrique et son Bourricot]

On dirait le Sud…

Vendredi soir, je m’envole vers le Sud. Chez ma soeurette. Je dis ma soeurette mais elle est bien plus grande que moi. Enfin, peu importe aujourd’hui.

Deux jours à côtoyer de loin la Grande Bleue, à aller chercher ce soleil qui change de lumière dès qu’on dépasse Valence sur l’autoroute.

Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à s’installer par là bas ? Y auraient-ils déjà trouvé ce que les autres mettent parfois toute une vie à chercher ?

Et donc au menu ouikendien, ma blogo-pote, Bourrique, samedi midi. Notre copain de la vraie vie, Etienne, samedi soir. Et re-ma soeurette dimanche.

Un jour, il y aura aussi l’ami di Brazza sur notre chemin de pèlerin sudiste. Mais pas cette fois. Trop court. Il faut le temps de se poser pour croiser l’ami di Brazza. J’ai tellement de choses à partager avec lui : des mots entrecoupés de silences. Il faut du temps devant soi pour dire les silences.

De l’impact bloguesque sur les suisses

Bref, ce sera un encore un bon ouikende gastronomique. La terrine est déjà passée par les fourneaux de la Bourrique. Il paraîtrait que plus elle (la terrine) est vieille, meilleure elle est. Je crois bien qu’il n’y a que les néophytes suisses qui ne le savaient pas. Ah… si les blogs pouvaient aussi servir à éduquer la population outre-alpine. C’est là une nouvelle finalité quasi-fondamentale des blogs à laquelle l’ami di Brazza n’avait pas pensé.

Concours de cuisine entre potes

Tenez, parlant de bonne bouffe, vous avez été nombreux et nombreuses (en fait, vous étiez 2) à vous demander, à me demander de vous tenir informés du concours de cuisine entre potes qui s’est déroulé la semaine dernière.

Tout ce que je savais par avance, c’était que je voulais faire des perdreaux. Parce que c’était la saison. Parce que l’automne était le thème de cette 2ème édition de concours de cuisine entre potes. Trois potes, trois couples. Chacun la charge respectivement de l’entrée, du plat principal et du dessert.

Cette fois ci, j’ai eu droit au plat principal. Ce qui me donne l’avantage de jouer à domicile, avec mes fourneaux, mes ustensiles. Et le droit de rectifier, modifier, refaire jusqu’au dernier moment. Jusqu’à la première sonnerie à la porte.

Pierre Gagnaire

Mon maître spirituel gastronomique est indéniablement Pierre Gagnaire. Inatteignable, indépassable, inégalable. Tout simplement unique dans la voie lactée des étoiles Michelin. Unique et multiple à la fois tant il mérite le maximum d’étoiles.

Ma douce Marie, voilà 3 ans de ça, m’avait fait un joli cadeau d’anniversaire. Une surprise qui plus est. M’inviter à dîner chez le maître Pierre Gagnaire. Une explosion de saveurs, d’associations de goûts divers. Tout en subtilité parfois, en contraste d’autres fois mais aussi de temps en temps en une lumineuse opposition gustative.

Les plats de Pierre Gagnaire sont quasi indescriptibles tant l’explosion culinaire est violente. Vous commandez un pigeon et c’est plus de 6 grandes assiettes qui vous sont présentées une heure plus tard sur votre table. Le pigeon lui-même cuit au millimètre et tous ses accompagnements. L’œil se perd, la bouche salive et le cerveau déraille…

Où les nourritures terrestres deviennent nourritures de l’esprit…

L’impression que vous laisse ce repas se rapproche assez de l’émotion que peut vous procurer une magnifique œuvre d’art contemporain en vous interpellant jusque dans votre for intérieur, quand bien même vous ne disposez pas de toutes les clés pour décrire ce que vous voyez ou ce que vous mangez.

Les perdreaUUx et moi

Où en étais-je déjà ? Ah oui, ce concours de cuisine entre potes…

Voici donc brièvement ce que j’ai fait. Je vous épargne tous les détails techniques. Juste savoir que je faisais tout ce qui suit pour la première fois. Sans filet, la cuisine prend un goût particulier. Très légèrement pimenté… Et tout cela de 8h du matin à 13h. Non-stop. Bienheureusement, douce Marie m’a offert une efficace assistance en cuisine…

Plat_uu   

Servi en 6 exemplaires.

Perdreau braisé à l’armagnac vieux

Accompagné de :

Son coing confit

Son navet rond braisé également

Son mash de pomme de terre à l’huile de truffe noire

Sa cèpe fraîche farcie à la persillade et grains de sel de Guérande 

Ses patates douces en purée, légèrement pimentées et au goût de lard fumé

Sa sauce de cuisson liée au roux blond léger

BeurresPour accompagner le plat et le fromage, j’avais préparé deux beurres aromatisés à tartiner sur le pain : coriandre et citron pour le premier, tomates confites italiennes à l’estragon et au céleri pour le second.

Cos1975Enfin, le tout servi avec le cadeau de mes 30 ans, offert par ma si attentionnée douce Marie: Cos d’Estournel, 1975.

        Notes de dégustation (carafé durant trois heures) :

        Robe : Tuilé, légèrement brique.

        Nez : Sous bois, mentholé (eucalyptus). Signe d’une grande fraîcheur malgré l’âge respectable

        Bouche : Bonne acidité, amertume encore agréablement présent. Une jeunesse encore étonnante. Bonne longue en bouche.

Mignardise bloguesque

Pourquoi se faire du mal quand on peut se faire du bien ? Dans 10 jours, on retrouve Jlhuss dans sa bien-aimée Bourgogne. La bise à JMP le samedi. Puis dimanche, direction Marc Meneau, connaissance de longue date du père Jlhuss.

Ce sera une retrouvaille émouvante avec Meneau, premier 3* Michelin que nous avons fait avec douce Marie. C’était en 1995. Il y a 10 ans. Pour lui offrir son cadeau d’anniversaire à elle cette fois là. Tout mon argent de poche d’un semestre d’étudiant y était alors passé. Trois ans plus tard, je la demandais en mariage chez Alain Passard.

 

[J-1 avant impact avec la Bourrique et son Bourricot]

Be cool, be open.

UU

29 commentaires sur “Où les nourritures terrestres deviennent nourritures de l’esprit…

  1. Eh bien c’est quoi cette note ? pas une seule frite à l’horizon ! C’est pas des plats d’honnete blogeur ça !
    Na, et en plus Gagnaire serait jaloux de mes patatines grenaille !
    N’en mangeras pas comme ça chez lui ! Na ! Je boude !

    J’aime

  2. Si ton rallye passe par la banlieue, fait signe, y’a encore de la rhubarbe, je te ferai une petite tarte bien de chez nous, les gens du nord! Y’a pas que le sud, hé! Bon, dodo! Mais j’ai faimmmmmm maintenant!… Misèèèèèèère!

    J’aime

  3. Je ne savais pas que tu avais ces talents culinaires 😉 Les recettes étaient-elles de Pierre Gagnaire ou émanent-elles de toi? Rien de tel que de déguster le vin avec de bons plats. C’est à ce moment, que je l’apprécie le plus. Il faut dire que vous avez fait très fort dans le choix du vin et la délicatesse des mets;-) Profitez bien de ces beaux week-end gastronomiques à partager entre amis; ça fait partie des plaisirs de la vie.

    J’aime

  4. Virginie>> Ouh la la, fô en causer à douce Marie. Elle adooore la rhubarbe ;o)

    Tivi>> Je n’y manquerai pas, avec grand plaisir. Pour ta théorie sudiste, doit y avoir du vrai là dedans. ;o)

    Ossiane>> Euh… j’adapte les recettes que je croise sur mon chemin. j’invente parfois. En tout cas, mes plats se suivent et ne ressemblent pas. ;o)

    J’aime

  5. Hélas UU tu ne mangeras pas aussi bien quand nous nous verrons .Parce que nous nous verrons.J’ai eu ma période « Grands petits plats » : elle m’est passée.Notre très Saincte et Vénérable Phrèze me faisant très justement remarquer l’autre jour que je ne serais jamais ‘politiquement correct » j’ai il est vrai tous ces derniers temps un « à priorisme rigoriste et obstiné » certain devant les invitations-injonctions aux haltes chez les Cuisiniers, Hôteliers, Sommeliers « délicieusement rebelles  » (aux additions qui impliquent 6 MOIS D’ECONOMIE aux Amoureux )dans la presse de Gauche plutôt moingauchequ’avant.La place – en cm2 – prise par ce genre d’article dans la presse pèse comme un couvercle en fonte sur les ahannements d’une classe populaire effondrée et d’une classe moyenne qui s’effondre dont la consommation « ALIMENTATION » a sérieusement baissé : la vie augmentant tellement qu’il faut faire des choix , alors on mange moins pour pouvoir faire ci ou ça. Tu vois, moi, par exemple , mes achats de livre d’hier : c’est du GAGNAIRE en moins, mais question vitamines celestes c’est toujours ca de GAGNE. Avec un accent « gagné », je ne sais pas accentuer certaines majuscules.
    Bon, c’est pas tout ça mais il faut quand même que je songe à sélectionner le texte que je veux t’envoyer pour ton « concours » sur les mots .
    Je suis toujours long quand je t’écris, non ?

    Amications terraterres mais néanmoins terrines

    dB

    J’aime

  6. Tu fais exprès ou quoi ? toutes ces bonnes choses, en photo en plus….
    Mais quel talent mes amis ! il me tarde d’être invitée chez vous et que tu fasses un concours. Je veux bien être jury même.

    Pour le concours j’y pense, mais j’ai compté sur les étagères : j’ai amené plus de livres de cuisine que de livres à lire ! peut-être que je peux t’envoyer une recette ??? ;o))

    J’aime

  7. Il va falloir que tu passes en Alsace aussi je connais un endroit délicieux
    ‘L’Auberge de L’Ill’ là ou Haeberlin fait des merveilles, bon va falloir casser la tirelire pour y aller…
    je mettrais un de ces jours le menu dégusté chez lui
    bon week-end …
    la bise

    J’aime

  8. A défaut d’avoir un Internet en odorama avec fonction gustative je ne peux qu’imaginer le plaisir des papilles à la lecture du menu !
    Je peux aussi te féliciter pour la présentation, c’est un régale pour les yeux.
    Une question toutefois… mais qui fait la vaisselle ???? Parce qu’avec cette multiplication d’assiettes de verres et de couverts, je ne voudais pas faire la plonge… quoique pour un tel repas je serai prêt à m’y coller!
    ZeBigBro a raison, tu es un ventre, mais pas n’importe quel ventre puisque votre vie semble jalonnée de bons, que dis-je, de d’excellents restaurants qui marquent les étapes importantes de votre vie.
    Bourrique doit avoir une pression énorme après cette note

    J’aime

  9. Et il faut faire quoi pour être invité aux concours de cuisine entre potes ?? Bon en même temps, la barre est visiblement super haute, je me lancerai pas comme ça sur le plat principal…

    J’aime

  10. cher di Brazza>> Question de débat sociétal : peut-on être de gauche et aller dans les grands restaurants ?
    Je pensais et pense toujours que oui. Tu suggères le contraire, me semble-t-il.
    Ma démarche est personnelle. En quête de sensorialité nouvelle, fusse-t-elle culinaire.
    Loin de moi l’idée du prestige social à s’y faire voir ou de montrer qu’on peut se le permettre.
    D’ailleurs, nous n’avons pas une démarche systématique non plus.
    Il se trouve que depuis cette première expérience voilà 10 ans chez Meneau, on a eu douce Marie et moi une révélation.
    Une émotion gustative inédite. Que l’on ne retrouve que dans cette catégorie de restaurants.

    Il se trouve que la cuisine peut à certains égards se rapprocher d’une approche artistique. Peu peuvent prétendre à ce statut. Pierre Gagnaire est de ceux là. Comme Michel Bras que je rêverai de déguster un jour. Où la cuisine s’imprègne véritablement d’une certaine poésie…
    Une véritablement expérience multi-sensorielle qu’on peut que difficilement trouver par ailleurs.
    Cela dit, pour revenir au débat sociétal, l’art est aussi un autre exemple d’inégalité sociale. Je ne parle pas des musées qui ont fait des efforts sur ce sujet. Mais sur l’accès à l’acquisition d’oeuvres d’art. Logique pure et simple de marché, de l’offre et de la demande. Mais le prix des oeuvres d’art choque moins. Mais je ne pense pas que cela soit lié uniquement au côté éphémère de la nourriture par rapport à la permanence de l’oeuvre d’art. Il y a aussi l’image du péché originel de la gourmandise dans l’inconscient collectif. Mais bon, je délire peut-être, à l’approche du ouikende…
    Etant plutôt cool et open, ma palette de goût va d’un bon jambon-beurre à ce genre de repas gastronomique. Il y a aussi des plaisirs simples dans la vie qui donnent une joie immense. L’exubérance et les paillettes ne font pas un homme. [mais là, je ne t’apprends rien. au contraire, j’aurai mes oreilles grandes ouvertes pour boire tes silences.]

    J’aime

  11. Elisanne>> Voui voui, j’connais de nom et de réputation. Un jour peut-être ?

    jmesuisléssésautélerepas?>> Bien vu ! Oui la vaisselle est le côté obscur de tout ça… En même temps, si on ne met pas les petits plats dans les grands pour ce genre de fête…

    Quant à la Bourrique, j’espère qu’elle va se rétablir… ;o)

    dear Mireille from London>> Comment ??? Parce qu’avant tu ne lisais pas mes notes jusqu’à la fin ??? ;o)

    Marina>> Là est le dilemme. Car tu n’es pas la seule à nous le demander. Le problème est de gérer la chose suivante :
    – faire un repas qui ne soit pas trop copieux (on n’envisage pas de faire 2 entrées, 2 plats, 2 desserts) pour faire participer 6 personnes/couples.
    – faire un vrai repas tout de même qui ne ressemble pas à un buffet. parce qu’il faut prendre le temps pour déguster les bonnes choses. La position debout diminue la concentration gustative. c’est prouvé ! [tu te rappelles les amphis cocktails payés les grosses boîtes sur le campus ? te rappelles-tu un seul message de ces entreprises une fois le buffet ouvert aux étudiants ?… par contre, on se rappelle des noms des traiteurs ;o)]
    – le premier ou la première qui nous propose une solution à tout ça est invité à participer à ce futur concours élargi… ;o)

    J’aime

  12. jmesuiléssépoucélacravat>> néophyte peut être un compliment masqué. néophyte est celui qui a su garder mieux que les autres son innocence d’enfant de coeur ou de choeur, j’sais plus. héhé ;o)

    comment ça, plus personne ne me croit ? ;o)

    J’aime

  13. J’ai lancé l’idée d’un concours de cuisine entre bloggeurs sur le blog de l’ami Argoul.

    Il sera aussi ouvert aux ami(e)s des bloggueurs ;o)
    [hein Marina ! ;o)]

    Voir ici :
    http://argoul.blog.lemonde.fr/argoul/2005/10/cuisine_du_soir.html#comment-131638

    Modalités : ???
    Qui propose quoi ???
    Date ???
    Lieu ???

    Pour la date, la fixer au delà de Février, pour laisser passer les fêtes…
    Ce qui va être difficile est le transport des mets.
    Une idée en l’air : si quelqu’un a une maison de campagne…

    [Anecdote : pour la fête des 30 ans de Sim mon pote d’enfance, il a organisé un concours de desserts… à Montcuq. C’était en 2004 !]

    J’aime

  14. L’alliance de la cuisine et du mariage (en dehors de celui du vin et des plats) est assez intéressante. C’est ça le concours ? Mais pas à Montcuq, désormais je m’assois dessus, trop loin. Le perdreau, ça, j’ai pas encore essayé. bien qu’ex-préhistorien, la chasse et moi on n’a jamais fait bon ménage. Mais la photo donne envie ! En revanche, au-delà de décembre, si je n’ai pas de travail d’ici là, j’aurai pu d’sous. Pleinement dans les remarques sur la gôche alimentaire du Nobs. Alors faudra voir dans les mets simples, de la prol’cuisine, quoi.

    J’aime

  15. Va pour la prol’cuisine !!! ;o)
    Donnons comme thème le terroir.

    Pour nous faire découvrir réciproquement les trésors de nos campagnes.

    L’important est :
    1/ de participer
    2/ de prendre du plaisir ensemble
    Pour le reste, pas de fioriture ! No problemo !

    Pour le lieu : y en a qui avaient des idées je crois…

    J’aime

  16. Hum… Quel talent culinaire !!!
    UU je voulais t’écrire en privé mais je ne trouve pas d’adresse…
    Moi, j’ai surtout eu l’occasion de goûter la cuisine vietnamienne… Par un maître cuisinier français qui exerce là-bas (métropole à Hanoï). Comme tu es originaire de ce pays d’après ce que j’ai lu, je voulais te parler de ce chef Didier Corlou, que je connais très bien. On trouve ses recettes en librairie. C’est lors de ses vacances en Bretagne que je goûte sa grande cuisine… Hélas, je n’ai pas pu encore aller goûter à son talent là-bas…
    Si ça t’intéresse, écris-moi en privé
    Catherine

    J’aime

  17. Merci Argoul et Jhluss de votre affection pour la Prol’food et de l’ A des quations aux remarques sur les rubriques GASTRO(entérite?)du NOBS et de tous ses confrères. Je lis pas l’huma mais ça m’étonnerait pas que là aussi on soit plus foutu d’y proposer un pot au feu ou des poivrons farcis.

    UUUUUU ( là je « pousse un cri » ô mon pote !)
    Jen ai plus que marre de cette gauche bobotte braisée à l’art maniaque
    marre
    de ses cons confits
    Des navets de série Z qu’ils nous forcent à regarder dès lors qu’il nous font leur cinéma

    J’en ai marre d’en prendre plein la patate tandis que les huiles se truffent au noir

    j’en ai maaaaaaarrre de cette gôche bobotte qui n’écoutent plus le grain de sel de l’un ou de l’autre, si ce type là né pas né à Guérande

    Marre qu’on nous réduise en purée, qu’on nous enfume en douce ce qui nous reste de lard
    Marre d’être lié au roux blond quand toutes mes préférences allaient à la petite brunette d’à côté !!

    Mââââârre de la bobott’food, des bobott’news! et du bruibrui des bottbotts gammées finlandaises sur les ailes des oisoiseaux…

    Ouff
    Ne m’en veux pas si j’ai détourné le superbe menu de ta chronique : il m’en fallait un sous la main pour que je m’exprime et fasse mon intéréssant !!!

    amications potofeuttes

    dB

    J’aime

  18. Maître UU, je viens hUUmblement quemander la recette des coings confits … si je te dis que j’en ai qui pourrissent sur l’arbre parce ma tribu en a marre de manger de la marmelade … fôt bien que je trouve un autre moyen pour les accomoder !

    J’aime

  19. N’étant pas amateur de fooooouuuude mais de cuisine, fut-elle prolet, je suis dévoré d’une intense et apéritive curiosité pour les recettes de bonne vie que voudrait bien nous proposer M. Dibrazza.

    J’aime

  20. petit communiqué de presse di Brazzien !!

    LE NOUVEAU BLOG de DiBrazza et ses ami(e)s vient d’ouvrir :
    « CHEZ ARMAND ZERTY, EPLUCHEUR DE VOYELLES – Arts Contemporains ,Safari Rhinocéral  » est ouvert sur
    http://rhinoceros.viabloga.com
    Merci de le mettre d’ores et déjà dans vos favoris.
    Merci surtout de le faire vivre en lui apportant textes, dessins, photos, musiques, tout ce qui peut contribuer à la bonne humeur et au combat contre les RHINOCEROS.

    Amications bien à vouttes

    J’aime

  21. di Brazza>> hé oh l’ami ! c’est un cri primal qui sort des tripes, ton détournement de mon menu !
    J’entends. J’entends bien ta révolte.
    Je ne vais pas te bassiner avec le chant des partisans « oui mais les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ». Contrairement à ce que pourrait croire le Delarue télévisuel.
    Cela dit, dans ma palette de goûts, la prol’cuisine tient une bonne place.
    Et je veux bien camper sur mes positions (à défaut de camper chez toi) quant à la cuisine étoilée lorsque nous nous verrons.

    Allez, à la tienne !
    Santé

    Mes salUUtations à Armand Zerty…

    J’aime

  22. Guess Who>> Faire un caramel dans une grande poêle (type Wok).
    Pendant ce temps, éplucher et couper les coings en gros quartier.
    Avant que le caramel ne prenne de la couleur (grosses bulles visqueuses), y jeter les coings.
    Baisser le feu et laisser qq minutes (3-5 min ?) pour que le coing commence à prendre un peu de couleur.
    Déglacer au jus de volaille.
    Et laisser cuire à feu très doux (une bonne vingtaine de minutes ?) selon le croquant désiré pour le coing.

    argoul>> Les recettes de bonne vie de l’ami dibrazza ? Et bien il y a un bouquin collectif qui se prépare. Peut-être que dedans, y aura-t-il ce que tu demandes… Voir le site du rhinocéros sus-mentionné. ;o)

    J’aime

Laisser un commentaire