Bah, heureusement que je fus en retard…

Fleurs_hpitalC’est incroyable ! Faut que je vous raconte… Un choc (petit, je vous rassure tout de suite) !
J’allais rendre visite à un bon copain, hospitalisé depuis 2 jours et paf, que vois-je ? Interdiction formelle d’amener des fleurs aux patients hospitalisés là… Qu’elles soient coupés ou en pot ne changent rien à l’affaire. Ben ça alors, il doit bien avoir des gens qui doivent être tristes. Tant ceux qui en apportent pour faire plaisir que ceux qui ne peuvent plus les accepter. Et plouf, un pot de géranium par la fenêtre, un !…
Z’étiez au courant , vous ? Bah, heureusement que j’étais à la bourre. J’ai préféré venir plus vite, mon amitié en poche plutôt qu’avec des fleurs en main, comme dans cette pub « Et soudain, un inconnu vous offre des fleurs… ;o)

Be cool, be open.

UU

14 commentaires sur “Bah, heureusement que je fus en retard…

  1. Merry a raison UU, c’était toi le vrai bouquet!
    C’est vrai que c’est frustrant, mais les fleurs aussi belles qu’elles puissent être peuvent être pleine de vilaines petites bêtes ou autres, qui ne feraient rien pour arranger la situation des malades…

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  2. Non mais ??! C’est quoi cette connerie ?? Dans la lutte contre les maladies nosocomiales sont les fleurs qui trinquent?!!
    Il faut être sérieux, pas raison d’avoir peur de fleurs tout de même. Le risque zéro n’existe pas.
    Je suis sur que tu avais sur toi beaucoup plus de germes et poussières diverses et varies qu’un bouquet, comme tout le monde.
    Au moins que la maladie en question aille un rapport avec les fleurs…

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  3. Dans les hôpitaux « sérieux » où on soigne les maladies infectieuses du type sida, on fait nettoyer les chaussures ou les envelopper dans des semelles de protection et se nettoyer les mains avec du désinfectant avant d’entrer dans les chambres pour protéger les malades…

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  4. C’est quand même un peu fort non??? Ou cela va-t-il donc s’arrêter??? Bientôt on va interdire toute visite à l’hôpital, on ne pourra « voir » nos proches ou amis que par webcam interposées… Tout devient si propre, si clinique et fade!!!
    Les fleurs sont peut être dangereuse (permettez moi toutefois d’en douter), mais au moins elles égaillent un peu les chambres d’hôpital et, si ce n’est pas quantifiable, je suis certain que cela a un impact sur le moral des patients et donc sur leur guérison, non???

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  5. Hello à tous

    Je sais qu’UU vient de terminer sa recherche biblio pour vous en dire plus sur les raisons de cette interdiction (vous en saurez donc plus bientôt !).

    Quant à moi, bossant dans les hôpitaux, je peux juste vous faire part d’une expérience de terrain.
    Je sais que nous avons en la matière une approche modérée, qui consiste à les interdire uniquement dans certains services (avec les malades les plus sensibles) et à les tolérer dans les autres.
    Cela me semble effectivement être une politique de gestion des risques proportionnée et intelligente (sans vouloir nous lancer des « fleurs » … wouarf wouarf…clin d’oeil …[moi aussi, j’essaie de faire mon Doc Huff!]).

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  6. Ben ça alors. Que de réactions tranchées !
    La plus drôle étant celle de SiLuis : « Je suis sur que tu avais sur toi beaucoup plus de germes et poussières diverses et varies qu’un bouquet, comme tout le monde. »
    Aargh, comme tu sais ça ??? Héhé ;o)

    Si cela n’a pas d’impact nosocomial démontré, je pense que l’effet positif sur le patient est très important.
    Si cela a un impact négatif (en fait je viens de trouver un article dessus), ben c’est pas plus bête que de nettoyer ses chaussures, etc.

    Voici donc (lien original):
    Par le Professeur Didier Pittet, médecin chef du service de Prévention et Contrôle des Infections des Hôpitaux universitaires de Genève
    « En fait, cette interdiction concerne essentiellement les fleurs en terrine ou en terre. Le problème n’est pas la fleur en elle-même, mais plutôt la terre, qui peut contenir des bactéries, ainsi qu’un champignon très redouté dans les hôpitaux: l’Aspergillus. Ce champignon peut être extrêmement dangereux pour toutes les personnes qui souffrent d’un important déficit de l’immunité. Chez ces sujets, l’Aspergillus provoque des pneumonies ou des sinusites qui rongent les sinus et peuvent atteindre le cerveau. L’infection est mortelle dans neuf cas sur dix. Si ces champignons sont dans la terre, c’est sous forme de spores volatiles qu’ils peuvent être inhalés et devenir invasifs. C’est la raison pour laquelle, dans les hôpitaux qui traitent ces patients, les fleurs sont interdites. Et pour qu’elle soit strictement appliquée, la règle a été étendue à l’ensemble des services. Quant aux fleurs coupées, elles peuvent être porteuses de bactéries, surtout lorsque l’eau n’est pas suffisamment changée et qu’elles se fanent. Sans compter que certains patients peuvent également être allergiques à des pollens. Comme on ne peut pas baliser les courants d’air, les fleurs coupées sont systématiquement sorties le soir dans les corridors. Dans ce cas, nous jonglons entre le bon sens et le risque. Mais bien sûr, ces mesures ne sont pas les seules adoptées pour protéger les patients à risque. Concernant ceux dont l’immunité est fortement atteinte, nous avons par exemple des chambres réservées avec un contrôle de l’air très régulier et de grands moyens pour assainir l’endroit si nécessaire. Ceci dit, le problème des fleurs dans les hôpitaux ne date pas d’aujourd’hui. Si l’interdiction avait été abandonnée durant plusieurs années, elle a été réactivée, et généralisée. Inutile de préciser que cette mesure ne nous a pas rendu populaires auprès des fleuristes! »
    Bah, ça tiens la route comme explication non, finalement ?
    Mais nous risquons – le risque est élevé – d’aller vers un monde où l’aseptisation sera la norme (goût, vin, santé, culture, etc.).
    [Au fait, merci JPC et Merry ;o)]

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  7. Ben, on s’est rendu compte que l’infrmière de garde avait oublié d’allumer le compte-gouttes pour le sachet de thé (à l’arôme d’orchidée bien entendu) de Fernand ? ;o)

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  8. Mon Dieu que d’aberration dans notre monde moderne…à force on en perd ses mots. Pour citer un seul détail,qqn parmi tout ces grands médecins a-t-il pris la peine de se pencher sur la qualité de la nourriture servie dans les hôpitaux ? Pfff ça me donne envie d’aller me coucher !!

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